06/10/2015
13-15 octobre 2015 : Colloque sur l’impact du dérangement anthropique sur les mammifères marins de l’Arctique

Du 13 au 15 octobre 2015, la NAMMCO (The North Atlantic Marine Mammal Commission) organise un colloque sur les effets du dérangement anthropique, y compris le bruit et les activités de navigation, sur la distribution, le comportement et le statut des populations de mammifères marins dans l’Arctique, avec un accent sur les bélugas, les narvals et les morses.
La tenue de cet évènement sera à l’Université de Copenhague au Danemark. La chercheuse Véronique Lesage du ministère Pêches et Océans Canada (MPO) sera parmi les spécialistes invités et Robert Michaud, président du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), prendra part aux tables de discussions.
En savoir plus:
Sur le site de la NAMMCO.
LE MYSTÈRE DE LA BAIE SAINTE-MARGUERITE
Cette semaine, nous nous plongeons dans le programme de biopsies intensives sur les bélugas mené par la chercheuse Véronique Lesage de Pêches et Océans Canada qui nous accompagnera en mer au cours des trois prochaines semaines. Nous avons passé 26 heures avec les bélugas et réalisé 6 recensements. Le 11 septembre, les forts vents du nord-est nous poussent à rentrer dans le fjord du Saguenay jusqu’à la baie Sainte-Marguerite, un endroit mystérieux où les bélugas nous donnent du fil à retordre.
La journée avait pourtant bien commencé avec deux biopsies dans un troupeau d’environ 60 animaux dans le secteur de l’île Rouge, en plein cœur de l’estuaire, mais les conditions météo se sont dégradées rapidement. Avec des vagues de plus de trois pieds de haut, impossible de travailler, nous sommes forcés d’arrêter le contact.
Vers 15 h, après trois autres contacts sans succès où les bélugas nous échappent parmi les «moutons», nous finissons par trouver un troupeau d’une quinzaine d’animaux dans la baie Sainte-Marguerite. Ici, nous sommes abrités du vent, mais ce sont les bélugas qui nous mènent la vie dure. Dans cette baie, le comportement des bélugas est souvent imprévisible, les groupes se font et se défont, les animaux changent constamment de direction, bref, ils nous font perdre la tête en quelque sorte! Ce «manège» est un comportement classique de la baie Sainte-Marguerite qui est le point d’arrivée des troupeaux de bélugas qui montent le fjord du Saguenay. Mais pourquoi s’arrêtent-ils à cet endroit? Aujourd’hui encore, on ignore la fonction de ce site vraisemblablement très important dans la vie des bélugas. Est-ce un lieu privilégié pour l’alimentation? Pour l’éducation des jeunes? Ou peut-être pour le renforcement des liens sociaux entre les individus?
Cliquez sur la carte pour naviguez avec le Bleuvet et découvrez les meilleurs moments de la semaine!
IDENTIFICATION DE LA SEMAINE
Yogi – adoptée en 1988 par Bell Canada,
Miss Frontenac – adoptée en 2008 par Fairmont Le Château Frontenac,
Pure Laine – adoptée en 2014 par Cynthia Fish,
DL0204 – en adoption,
DL0030 – en adoption collective,
Aquabelle – adoptée en 2014 par l’Aquarium du Québec,
Annakpok – adoptée en 2014 par Canada Steamship Lines,
Jetstream – adopté en 2002 par Fairmont Vancouver Airport,
DL0370 – adopté en 2014 par Vancouver Aquarium,
DL0988 – en adoption,
et DL2217, DL9001, DL9018, DL1508, DL1944 et DL1551.
La liste complète des bélugas identifiés nécessite un travail d’appariement minutieux qui sera poursuivi après la saison de terrain.
Le Bleuvet est le bateau de recherche du GREMM et de l’Institut national d’écotoxicologie du Saint-Laurent dédié au programme de recherche sur les bélugas du Saint-Laurent. Son équipe dirigée par Robert Michaud, directeur scientifique du GREMM est composée de Michel Moisan, Tim Perrero et Simon Moisan.
Histoires de bélugas: voici le quatrième épisode de la retranscription de la conférence-formation donnée par Robert Michaud au CIMM le 22 juin 2015. Pour cet épisode à lire et à écouter: le projet Béluga (programme de recherche); les contaminants trouvés dans les carcasses; quand les bélugas ont été atteints de cancers.
Robert Michaud, directeur scientifique et cofondateur du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), a donné une conférence formation au Centre d’interprétation sur les mammifères marins (CIMM) à Tadoussac, le 22 juin dernier. Le biologiste, spécialiste du béluga du Saint-Laurent, a livré des histoires de bélugas et soulevé des questions relatives au déclin actuel de la population du Saint-Laurent.
Baleines en direct vous rapporte des extraits de la conférence, à la manière d’une sorte de feuilleton écrit et audio à suivre tout au long de l’été et de l’automne. Dans le dernier épisode de ces Actualités d’ici et d’ailleurs, Robert Michaud répondra à des questions supplémentaires. Et vous, avez-vous des questions sur les bélugas? Nous vous invitons à les poser dans la section «Questions du public» du site ou sur la page Facebook de Baleines en direct.
Le projet Béluga: un programme de recherche mené depuis 25 ans pour comprendre et trouver des solutions pour les bélugas du Saint-Laurent. La démographie de la population est inquiétante: si les bélugas du Saint-Laurent étaient en bonne santé, ils devraient être deux fois plus nombreux aujourd’hui. Relevés aériens de population et programme de récupération des carcasses.
Écoutez (2 min 24 s )
Les contaminants trouvés dans les carcasses: une longue liste et un taux de cancers anormalement élevé chez une espèce sauvage.
Écoutez (1 min 22 s)
La période pendant laquelle les bélugas ont été victimes de cancers: l’explication d’un graphique édifiant. De bonnes nouvelles et de moins bonnes, sur ces atteintes de cancers et sur les contaminants dans le Saint-Laurent.
Écoutez (3 min 22 s)
Sur le site de Baleines en direct:
Précédents épisodes de la conférence-formation:
Mise à jour – 30 septembre 2015
La dernière journée du programme s’est tenue le 25 septembre. Les conditions météo ont été favorables, ce qui a permis à l’équipe de travailler sur l’eau plusieurs jours cet automne pendant les trois semaines allouées au projet et ainsi atteindre pleinement l’objectif qui était de 50 biopsies. En fait, l’équipe a réussi 58 biopsies. «L’objectif est relativement élevé, explique la chercheuse Véronique Lesage, instigatrice du projet, car nous nous attendons à ce que la moitié des biopsies prélevées proviennent de mâles, puisque celles-ci sont effectuées au hasard.»
Ce projet mené par Véronique Lesage (Pêches et Océans Canada) se réalise en collaboration avec le GREMM, Saint Mary’s University en Nouvelle-Écosse et Harbor Branch Oceanographic Institute, Florida Atlantic University. L’objectif principal est de déterminer si la proportion de femelles bélugas qui attendent un petit est comparable à celle attendue chez une population en santé, soit environ un tiers des femelles adultes.
Le projet en était à sa troisième année et se déroulait du 8 au 25 septembre approximativement. Cette période est assez éloignée du pic des naissances (juillet) pour produire un portrait représentatif du taux de gestation et espérer des conditions météo favorables pour l’équipe en mer qui parcourt l’habitat d’été des bélugas à bord du Bleuvet. La progestérone est une hormone produite par les ovaires et dont le niveau varie selon que la femelle est gestante ou non. Ces variations sont détectables dans de minuscules échantillons de gras pouvant être prélevés avec des biopsies.
Les biopsies recueillies pourraient aussi servir à d’autres analyses ce qui ouvrirait la porte à d’autres projets portant sur l’alimentation, la condition physiologique, la contamination ou la génétique des bélugas.
Un projet à suivre…
Pour en savoir plus:
Sur le dosage de progestérone
Sur la population de bélugas du Saint-Laurent
Sur 18 heures avec les bélugas, nous avons effectué quatre recensements cette semaine et rencontré plusieurs troupeaux de femelles accompagnées de jeunes et de nouveau-nés. Voici un moment marquant!
4 septembre 2015, en après-midi: nous sommes avec un troupeau d’environ 25 bélugas de l’autre côté de l’île aux Lièvres. Les animaux changent constamment de direction, tournent en rond et la composition des groupes varie à chaque retour en surface. Difficiles de les suivre, mais nous observons tout de même un premier veau. Quelques secondes plus tard, un second apparaît, 100 m derrière le premier. Les animaux partent en plongée. Quatre minutes plus tard, un grand groupe revient en surface, les animaux sont très proches les uns des autres et, parmi eux, un troisième nouveau-né! À la fin de la séquence de respiration, le groupe se disperse tranquillement et les petits groupes s’éloignent. Le décompte augmente encore: quasi simultanément, quatre paires mère-veau font surface, toutes espacées d’une quarantaine de mètres environ. C’est l’une des plus grosses concentrations de veaux observées cet été. Alors qu’on s’inquiète encore cette année d’une forte mortalité de nouveau-nés chez les bélugas, des observations comme celles-ci sont très encourageantes.
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IDENTIFICATION DE LA SEMAINE
Yogi – adoptée en 1988 par Bell Canada,
DL0204 – en adoption,
GraCy – adopté en 2003 par Global Reservation Centre,
DL0631 – en adoption,
Pascolio– adoptée en 1990 par les commerçants de Tadoussac,
et DL0089, DL9031…
La liste complète des bélugas identifiés nécessite un travail d’appariement minutieux qui sera poursuivi après la saison de terrain.
Le Bleuvet est le bateau de recherche du GREMM et de l’Institut national d’écotoxicologie du Saint-Laurent dédié au programme de recherche sur les bélugas du Saint-Laurent. Son équipe dirigée par Robert Michaud, directeur scientifique du GREMM est composée de Michel Moisan, Tim Perrero et Simon Moisan.
MAMAN, MAMAN, M’ENTENDS-TU?
Cette semaine, l’équipe a fait 11 rencontres sur 22 heures avec les bélugas. Deux bateaux étaient sur l’eau pour poursuivre la photo-identification et à bord de l’un des deux se trouvaient Robert Michaud et Valeria Vergara qui entamaient un protocole d’acoustique passive sur les sons des nouveau-nés bélugas. Voici ce nouveau projet, raconté par Robert Michaud, fondateur du GREMM.
Cette semaine: «Nous accueillons une collaboratrice de longue date et nous relançons un projet qui nous est particulièrement cher. Lors de mon séjour de chercheur en résidence à l’Aquarium de Vancouver en 2007-2008, j’ai découvert les travaux de Valeria Vergara qui étudiait le développement de la communication chez les bélugas nouveau-nés. Valeria a entre autres utilisé les enregistrements que nous avions faits dans le Saint-Laurent pour démontrer la fonction d’alerte des premiers cris appris par les jeunes bélugas. Cette semaine, nous travaillons ensemble dans le fjord du Saguenay pour évaluer la possibilité d’y étudier l’effet du bruit sur la communication entre les mères et leurs veaux. Dans les toutes premières semaines de leur vie, les cris «de contact» des veaux sont émis à des fréquences relativement basses facilement masquées pas le bruit des bateaux. Il s’agit d’un projet difficile, mais important. Nous avons réussi plusieurs très bons enregistrements cette semaine… Projet pilote concluant. Il reste à trouver le financement pour démarrer ce projet l’été prochain. Pour l’instant, nous estimons que nous aurons besoin de deux ou trois saisons pour faire cette nouvelle étude.»
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IDENTIFICATION DE LA SEMAINE
Yogi – adoptée en 1988 par Bell Canada,
Pacalou – adoptée en 2006 par Pascale Cauchi,
Pure Laine – adoptée en 2014 par Cynthia Fish,
Miss Frontenac – adoptée en 2008 par Fairmont Le Chateau Frontenac,
Blanche – adoptée en 2014 par la Municipalité de Tadoussac,
et DL1508, DL9018 …
La liste complète des bélugas identifiés nécessite un travail d’appariement minutieux qui sera poursuivi après la saison de terrain.
Le Bleuvet est le bateau de recherche du GREMM et de l’Institut national d’écotoxicologie du Saint-Laurent dédié au programme de recherche sur les bélugas du Saint-Laurent. Son équipe dirigée par Robert Michaud, directeur scientifique du GREMM est composée de Michel Moisan, Tim Perrero et Simon Moisan.
DES ACTIVITÉS SEXUELLES EN DEHORS DE LA PÉRIODE DE REPRODUCTION
Bonne nouvelle pour les veaux! Sur 14 heures avec les bélugas, nous avons effectué quatre recensements et, en tout, 10 veaux ont été observés. Voici un épisode impressionnant de la semaine.
20 août 2015, 12 h 50: Les eaux peu profondes au sud de l’île Rouge nous réservent souvent des rencontres intéressantes. En contournant la pointe ouest de l’île, nous apercevons un troupeau d’une soixantaine d’individus, des adultes et des jeunes. Rapidement, notre attention est attirée par un groupe très agité. De fortes éclaboussures, des coups de queue, des changements de direction brusques et… une tache rose sur un ventre blanc… En s’approchant, nous découvrons que ces bélugas sont engagés dans des activités sexuelles. Ces taches roses sont en fait des pénis. Pendant l’observation, nous en verrons plusieurs. En fait, dix jeunes mâles (de bonnes tailles, mais sans être entièrement blancs) entourent une jeune femelle. Celle-ci est encore bien grise. Les mâles empêchent la femelle de fuir. Plusieurs tentent de s’accoupler. Bien que nous soyons en dehors de la période de reproduction, les bélugas se reproduisant au printemps, nous apercevons occasionnellement des activités sexuelles en été. Ces séances pourraient être une sorte d’entrainement! La participation de plusieurs mâles n’est pas non plus inhabituelle. Étant donné que les femelles adultes peuvent donner naissance à un veau seulement une fois tous les trois ans, chaque année il y a beaucoup moins de femelles disponibles pour la reproduction que de mâles désireux de transmettre leurs gènes. Nous croyons que la formation de bandes de compagnons chez les bélugas adultes mâles est en fait une stratégie de collaboration pour monopoliser l’accès aux femelles en période de reproduction. En été, les jeunes mâles pourraient s’entrainer à ces activités essentielles.
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IDENTIFICATION DE LA SEMAINE
Annakpok – adopté en 1992 par Canada Steamship Lines,
DL0058 – disponible pour adoption,
et DL9031, DL0473, DL1610, DL2217 …
La liste complète des bélugas identifiés nécessite un travail d’appariement minutieux qui sera poursuivi après la saison de terrain.
Le Bleuvet est le bateau de recherche du GREMM et de l’Institut national d’écotoxicologie du Saint-Laurent dédié au programme de recherche sur les bélugas du Saint-Laurent. Son équipe dirigée par Robert Michaud, directeur scientifique du GREMM est composée de Michel Moisan, Tim Perrero et Simon Moisan.
YOGI REMONTE SEULE LE SAGUENAY
Cette semaine, beaucoup de brume. Nos observations ont du être écourtées. Malgré tout, nous avons réussi trois recensements et complété 12 heures avec les bélugas. Voici une histoire marquante de la semaine.
Au cours de la semaine, nous avons observé Yogi à deux reprises, le 13 et 14 août, remontant seule le Saguenay en longeant les falaises. Observée pour la première fois en 1986, Yogi est une femelle très fertile. Contrairement à la majorité des femelles que nous connaissons, Yogi a tendance à se tenir à l’écart des groupes. Cette année cette tendance est encore plus marquée, elle est très amaigrie et passe beaucoup de temps en surface! Le béluga est un animal bien loin d’être solitaire. Il vit en paire et en groupes de 3 à plusieurs dizaines d’individus ou clans, régis selon une ségrégation sexuelle ou liée à l’âge. En été, les femelles forment même de grandes communautés dans lesquelles elles s’occupent des nouveau-nés et des jeunes. Ces communautés sont attachées à des territoires traditionnels.
IDENTIFICATION DE LA SEMAINE:
Pascolio – adopté en 1990 par les commerçants de Tadoussac
Yogi – adopté en 1988 par Bell Canada DL9031
Dl1688
DL1007
La liste complète des bélugas identifiée nécessite un travail d’appariement minutieux qui sera poursuivi après la saison de terrain.
Le Bleuvet est le bateau de recherche du GREMM et de l’Institut national d’écotoxicologie du Saint-Laurent dédié au programme de recherche sur les bélugas du Saint-Laurent. Son équipe dirigée par Robert Michaud, directeur scientifique du GREMM est composée de Michel Moisan, Tim Perrero et Simon Moisan
UN BÉLUGA QUI MONTRE LES DENTS!
Plusieurs heures en mer pour cette 6e semaine de terrain! En tout: 20 h avec les bélugas et 5 recensements. Nous avons rencontré plusieurs troupeaux d’une cinquantaine d’individus. Voici une rencontre avec un individu au comportement étonnant!
Vendredi 7 août 2015 : cela s’est passé à la fin d’un contact avec un troupeau de jeunes adultes. Ils sont environ 80 animaux, divisés en neuf groupes au moins. Nous sommes près de l’île aux Pommes au large de Trois-Pistoles en fin de matinée. C’est une journée idéale avec une visibilité parfaite et presque pas de vagues. Malgré le comportement actif des animaux (ils tournent en rond et vocalisent à la surface de l’eau), ce qui rend la tâche de les photographier plus ardue, nous réussissons à prendre plusieurs photos d’animaux avec des marques permettant l’identification. Juste avant de les quitter, un gros mâle s’approche de nous, sort sa tête hors de l’eau et claque des dents plusieurs fois! Il s’agit d’un comportement hors de l’ordinaire qui nous surprend! Pourquoi le fait-il? Cela demeure un mystère…
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IDENTIFICATION DE LA SEMAINE
DL1050 – en adoption
DL0269 – en adoption
DL0248 – en adoption
Blanche – adopté en 2014 par la municipalité de Tadoussac
Céline – adopté en 1997 par Leslie B. Durst
Jetstream – adopté en 2002 par The Fairmount Vancouver Airport
DL0370 – adopté en 2014 par le Vancouver Aquarium
La liste complète des bélugas identifiés nécessite un travail d’appariement minutieux qui sera poursuivi après la saison de terrain.
Le Bleuvet est le bateau de recherche du GREMM et de l’Institut national d’écotoxicologie du Saint-Laurent dédié au programme de recherche sur les bélugas du Saint-Laurent. Son équipe dirigée par Robert Michaud, directeur scientifique du GREMM est composée de Michel Moisan, Tim Perrero et Simon Moisan.
Le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) et Parcs Canada avec leurs partenaires financiers, Fondation de la faune du Québec (FFQ) et la Société des établissements de plein air au Québec (SÉPAQ), publient un ouvrage sur les grands rorquals fidèles à la région du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent.
Ce catalogue sans pareil s’adresse à tout capitaine, naturaliste ou tout simplement aux passionnés de baleines qui souhaitent découvrir un nouveau pan de leur vie. Chaque année, les mêmes baleines reviennent de leur migration pour s’alimenter dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent; les «visages» les plus connus y sont rassemblés dans cet ouvrage qui se divise en trois sections. On y décrit les particularités océanographiques du Saint-Laurent qui font de cet écosystème un véritable garde-manger pour la faune marine. On y trouve une description des projets de recherche scientifique effectués dans le parc marin depuis plus de 20 ans et les résultats tirés de ces études et autres nouvelles inédites. Finalement, on y présente plus de 40 rorquals (rorquals communs, rorquals à bosse, rorquals bleus et petits rorquals) qui ont été identifiés dans le parc marin depuis les années 1980, leur histoire et les trucs pour les différencier individuellement.
Extraits du catalogue:
Ce catalogue a été présenté et remis aux capitaines des excursions lors de la réunion saisonnière d’automne de l’Alliance Éco-Baleine qui s’est tenue le 1er septembre. Ce catalogue est un outil précieux dans le cadre de leur travail. Une version plus détaillée destinée au grand public est en vente au Centre d’interprétation des mammifères marins (CIMM) à Tadoussac et aux points de vente des croisières AML. Les bénéfices engendrés par la vente de ce livre contribuent à alimenter le Fonds de l’Alliance Éco-Baleine qui soutient la recherche et l’éducation sur les grands rorquals, les activités d’observation en mer et la formation continue des capitaines et des naturalistes.
Pour en savoir plus:
Sur l’Alliance Éco-Baleine
Fondé en 1985 et basé à Tadoussac, le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) est un organisme à but non lucratif voué à la recherche scientifique sur les baleines du Saint-Laurent et à l’éducation pour la conservation du milieu marin.