29/01/2019
Offre de maitrise sur la tendance temporelle des contaminants environnementaux émergents chez le béluga de l’estuaire du Saint‐Laurent

Le béluga de l’estuaire du Saint‐Laurent est inscrit sur la liste des espèces en voie de disparition depuis 2014 par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Cette petite population d’environ 900 individus vit dans un écosystème marin fortement impacté par les activités anthropiques en amont. Par conséquent, l’exposition chronique aux contaminants anthropiques a été suggérée comme un facteur pouvant affecter la santé du béluga de l’estuaire du Saint‐Laurent et le rétablissement de cette population. Cependant, la présence et le devenir de nombreux contaminants émergents chez le béluga de l’estuaire du Saint‐Laurent demeurent encore inconnus. Les objectifs de ce projet sont d’étudier la présence et les tendances temporelles d’additifs industriels tels que les composés phénoliques synthétiques, les absorbants d’ultraviolets et les amines secondaires aromatiques dans les tissus du béluga de l’estuaire du Saint‐Laurent. Il s’agit d’un projet mené en collaboration avec l’Université du Québec à Montréal (co‐supervision: Jonathan Verreault), l’Université de Montréal, l’Université de Toronto, le GREMM, Environnement et Changement Climatique Canada et Pêches et Océans Canada.
Financement de niveau maîtrise pour une période de deux ans. La maitrise doit débuter en mai ou en septembre 2019.
• Satisfaire aux exigences de base d’admission au programme de maitrise en océanographie de l’UQAR;
• B.Sc. en chimie, biochimie, biologie, océanographie ou dans une discipline connexe;
• Connaissances en chimie analytique, écotoxicologie ou en chimie environnementale est un atout;
• Maitrise du français. Une preuve de compétence en français sera requise pour les candidats non francophones (par exemple, score au test de français international supérieur à 650);
• Une bonne maitrise de l’anglais est un atout.
Pour postuler, envoyez au plus tard le février 18 2019 votre CV et votre relevé de notes de BSc à:
Zhe Lu
Institut des Sciences de la Mer de Rimouski
Université du Québec à Rimouski
Tél: 418‐723‐1986, poste 1174
Courriel: [email protected]
Le GREMM est un organisme à but non lucratif voué à la recherche scientifique et à l’éducation sur les baleines du Saint-Laurent. Fondé en 1985, le GREMM opère depuis sa base à Tadoussac, au Centre d’interprétation des mammifères marins, et de ses bureaux, au Centre culture et environnement Frédéric-Back à Québec. Le GREMM est une équipe marquée par la passion et la polyvalence de ses membres, qu’ils soient chercheurs, biologistes, naturalistes ou vulgarisateurs. Notre mission: mieux comprendre pour mieux protéger. Notre méthode: étudier les baleines et raconter leur histoire.
Description du poste
En pleine effervescence, le GREMM verra au cours des deux prochaines années à la refonte de son Centre d’interprétation des mammifères marins (CIMM) à Tadoussac et développera de nouveaux projets à l’intérieur et à l’extérieur de ses murs. Le GREMM recherche une personne polyvalente et passionnée pour assurer la réalisation de ses projets éducatifs.
Principales responsabilités
Sous la supervision du directeur de l’éducation, et en collaboration avec les autres membres de l’équipe, la personne choisie devra remplir plusieurs des responsabilités décrites ci-dessous :
Compétences requises
Conditions de travail, rémunération et avantages
Autres avantages : ambiance de travail chaleureuse dans un secteur fascinant, opportunité de côtoyer des chercheurs et des spécialistes en éducation et en environnement impliqués depuis plusieurs années dans les nombreux projets stimulants, bureaux dans le dynamique Centre culture et environnement Frédéric-Back (Québec) ou avec vue sur les baleines (Tadoussac), possibilité de sortir en mer avec les équipes de recherche.
Pour postuler
Pour joindre notre équipe dynamique, veuillez envoyer une lettre de motivation et un curriculum vitae à l’attention de M. Patrice Corbeil, directeur du programme éducatif, par courriel à [email protected] avant le 17 février 2019. Nous remercions tous les candidats et toutes les candidates pour l’intérêt manifesté envers notre organisation. Seules les personnes retenues pour une entrevue seront contactées.
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Le GREMM est un organisme à but non lucratif voué à la recherche scientifique et à l’éducation sur les baleines du Saint-Laurent. Fondé en 1985, le GREMM opère depuis sa base à Tadoussac, au Centre d’interprétation des mammifères marins, et de ses bureaux, au Centre culture et environnement Frédéric-Back à Québec. Le GREMM est une petite équipe marquée par la passion et la polyvalence de ses membres, qu’ils soient chercheurs, biologistes, naturalistes ou vulgarisateurs. Notre mission: mieux comprendre pour mieux protéger. Notre méthode: étudier les baleines et raconter leur histoire.
Description du poste
Sous la responsabilité du directeur de l’éducation, le ou la chef-naturaliste assure la supervision des naturalistes et de l’équipe accueil du Centre d’interprétation des mammifères marins (CIMM) à Tadoussac et du site d’interprétation de Pointe-Noire (Parcs Canada) à Baie-Sainte-Catherine. La personne développe des outils de formation et collabore à différents projets éducatifs. L’emploi s’effectue à Tadoussac au sein d’une équipe dynamique, à deux pas du fjord du Saguenay et du Saint-Laurent.
Principales responsabilités
Profil recherché
Conditions de travail, rémunération et avantages
Autres avantages : ambiance de travail chaleureuse dans un secteur fascinant, opportunité de côtoyer des chercheurs et des spécialistes en éducation et en environnement impliqués depuis plusieurs années dans les nombreux projets stimulants, lieu de travail avec vue sur les baleines (Tadoussac), possibilité de sortir en mer avec les équipes de recherche.
Pour postuler
Envoyer une lettre de motivation et un curriculum vitae à l’attention de Patrice Corbeil, directeur de l’éducation, par courriel à [email protected] avant le 17 février 2019. Nous remercions tous les candidats et toutes les candidates pour l’intérêt manifesté envers notre organisation. Seules les personnes retenues pour une entrevue seront contactées.
Pour consulter nos autres offres d’emploi: Se joindre à l’équipe
L’Institut des Sciences de la Forêt tempérée de l’Université du Québec en Outaouais offre une bourse de doctorat de 60 000$ (3 x 20 000$) pour un doctorat sur la sélection d’habitat, le déplacement et la dynamique de fission-fusion du béluga de l’estuaire du Saint-Laurent.
La population du béluga du Saint-Laurent est actuellement placée sur la liste des espèces en voie de disparition de la Loi sur les espèces en péril du Canada et la Loi sur les espèces menacées et vulnérables du Québec. Plusieurs menaces à son rétablissement sont reliées aux activités de navigation qui ont lieu dans son habitat essentiel estival, telles que l’exposition au bruit sous-marin et le dérangement. L’atténuation des impacts de la navigation passe par une bonne compréhension des facteurs qui déterminent les comportements de sélection d’habitat et de déplacement de
cette espèce dans l’estuaire du Saint-Laurent et la rivière Saguenay (habitat estival). Or cette compréhension est très incomplète à l’heure actuelle, du fait que i) très peu d’études ont cherché à identifier les mécanismes sous-jacents à la répartition spatiale et au déplacement du béluga dans l’estuaire, et ii) les études n’ont pas pris en compte le comportement grégaire du béluga et la dynamique spatiale de fusion-fission des groupes qui y est associée. Ce projet de doctorat visera donc à identifier les facteurs (abiotiques et biotiques) qui déterminent la répartition spatiale et le déplacement des groupes de bélugas dans son habitat estival, en tenant compte du fait que les comportements de sélection d’habitat et de déplacement peuvent être influencés par le comportement grégaire de cette espèce, c.-à-d. la taille des groupes. Ce projet cherchera également à comprendre la dynamique de fusion-fission des groupes de bélugas, en s’intéressant aux conditions (p.ex., caractéristiques de l’habitat, moment de la journée, taille et composition du
groupe) dans lesquelles des paires d’individus identifiés sont rencontrées dans un même groupe ou pas. Cela permettra d’interpréter la variation spatio-temporelle de la taille des groupes et ultimement, de contribuer à expliquer la répartition spatiale de cette espèce dans son habitat estival. Ce projet fournira des connaissances inédites qui seront
valorisées et appliquées dans le contexte de la compréhension des effets du trafic maritime et du bruit sur la sélection d’habitats et le déplacement du béluga de l’estuaire du Saint-Laurent. Ces connaissances seront notamment intégrées dans un modèle de simulation des déplacements des bélugas à l’échelle de l’individu via une collaboration avec un des
modélisateurs.
Le projet reposera sur des bases de données déjà existantes, mais impliquera potentiellement du travail de prise de données dans l’estuaire du Saint-Laurent afin de compléter les jeux de données disponibles. Le (la) candidat(e) évoluera dans l’environnement de l’Institut des Sciences de la Forêt tempérée et effectuera des périodes de travail au GREMM (Tadoussac) et à l’Institut Maurice-Lamontagne (Pêches et Océans Canada).
Le/La candidat(e) recherché(e) devra faire preuve de dynamisme, motivation, curiosité, d’initiative, de créativité en plus de démontrer d’excellentes capacités de travail en équipe. Il/Elle sera encouragé(e) à voyager pour des communications scientifiques, et des rencontres avec des partenaires et parties prenantes (selon la disponibilité du
financement). Le financement du projet provient du gouvernement du Québec. Le/La candidat(e) sélectionné(e) participera à la production des livrables aux ministères concernés.
Le (la) candidat(e) doit avoir complété une maîtrise en sciences biologiques, ou sciences connexes. Il (elle) doit idéalement avoir un dossier académique qui lui permet de participer aux concours de bourses de doctorat du FQRNT et CRSNG. Les expertises et compétences suivantes seront considérées comme des atouts:
– expertise sur le comportement de sélection d’habitats et déplacement chez les espèces animales
– expertise sur les comportements sociaux et la dynamique de fusion-fission des espèces animales grégaires
– expertise sur les mammifères marins
– très bonnes compétences en gestion et analyse de données avec le logiciel R
Début du projet: septembre 2019
Bourse: 20 000$/an pour 3 ans
Supervision principale: Angélique Dupuch (UQO-ISFORT)
Co-supervision : Véronique Lesage (MPO)
Collaborateurs: Clément Chion (UQO-ISFORT), Robert Michaud (GREMM), Tyler Bonnell (UQO-Lethbridge University)
Veuillez envoyer un relevé de notes de maîtrise et de baccalauréat, une lettre de motivation, un CV et le nom et les coordonnées de trois références à Angélique Dupuch, Clément Chion, Robert Michaud et Véronique Lesage aux adresses suivantes: angelique.dupuch @ uqo.ca, clementchion @ gmail.com, rmichaud @ gremm.org et veronique.lesage @ dfo-mpo.gc.ca.
L’examen des candidatures se poursuivra jusqu’à ce que le poste soit pourvu.
Le stage postdoctoral est offert par le Département des Sciences naturelles – Université du Québec en Outaouais (UQO)
Modélisation spatio-temporelle à l’échelle de l’individu de la population de bélugas du Saint-Laurent
La population du béluga du Saint-Laurent est actuellement placée sur la liste des espèces en voie de disparition de la Loi sur les espèces en péril du Canada. Elle figure également sur la liste des espèces menacées selon la Loi sur les espèces menacées et vulnérables du Québec. Plusieurs menaces à son rétablissement sont reliées aux activités de navigation qui ont lieu dans son habitat essentiel estival, tels que l’exposition au bruit sous-marin et le dérangement. L’atténuation des impacts de la navigation passe par une évaluation de mesures potentielles en amont de leur implémentation. Le programme de recherche dans lequel s’inscrit le projet du stagiaire postdoctoral vise à construire un simulateur multiagent des déplacements des bélugas et des bateaux dans le Saint-Laurent pour tester l’efficacité de différentes mesures d’atténuation potentielles pour rehausser la protection de la population du béluga du Saint-Laurent dans son habitat essentiel estival.
Le projet vise à construire des algorithmes calibrés reproduisant les déplacements des bélugas du Saint-Laurent à l’échelle de l’individu permettant de reproduire plusieurs patrons statistiques extraits de données. Plusieurs hypothèses cohabitent relativement à la dynamique spatiotemporelle des bélugas. Ces hypothèses seront rendues explicites par le/la stagiaire et l’incertitude sera reflétée par la proposition de plusieurs algorithmes. Le stagiaire devra identifier des patrons à plusieurs échelles (individuelle, troupeau et population) et les extraire des données existantes. Ces patrons lui permettront de calibrer les différents algorithmes et d’en évaluer la performance en utilisant l’approche de modélisation par patrons (Pattern-Oriented Modelling). À partir d’une revue de la littérature, le/la stagiaire devra également proposer des indicateurs d’impacts de la navigation spécifiques au béluga (p.ex. masquage/espace de communication, risques de collision, dérangement) pour évaluer l’efficacité de différents scénarios d’atténuation par couplage avec un modèle du trafic maritime existant. Le développement des algorithmes de déplacement se fera sur la base des théories en écologie comportementale avec la collaboration de chercheurs qui étudient les bélugas depuis plus de 30 ans. Le stagiaire travaillera en collaboration avec ces chercheurs (Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins, Pêches et Océans Canada et Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent) et pourra avoir l’opportunité de participer à certaines leurs sorties de terrain, sans que son projet ne comporte de phase de collecte de données.
Le/La candidat(e) recherché(e) devra faire preuve de dynamisme, motivation, curiosité, d’initiative, de créativité en plus de démontrer d’excellentes capacités de travail en équipe. Il/Elle sera encouragé(e) à voyager pour des communications scientifiques, et des rencontres avec des partenaires et parties prenantes (financement disponible). Le financement du projet provient du gouvernement du Québec. Le/La candidat(e) sélectionné(e) participera à la production des livrables aux ministères concernés.
• PhD en Sciences naturelles ou génie, ou tout autre domaine pertinent pour la réalisation du projet
• Expérience en modélisation à l’échelle de l’individu
• Expérience de programmation en Java (ou autre langage de programmation orienté objet)
• Capacité à rédiger des demandes de bourses et de financement
• Habileté à la communication (écrite et orale) à des experts et non experts, incluant la rédaction d’articles scientifiques et la réalisation de revue de littérature
• Connaissances en écologie comportementale, particulièrement les comportements sociaux chez les mammifères
• Connaissances en acoustique sous-marine et/ou bioacoustique
• Connaissances en SIG, analyse spatiale et statistiques spatiales
• Connaissances techniques : R, Python, QGIS et Repast Simphony
• Base de 47k$/an (incluant les avantages sociaux de l’UQO)
• Maintenant au 31 mars 2020 (avec possibilité d’extension)
• Ripon ou Gatineau (Québec, Canada) de préférence
Envoyer par courriel un CV (forme académique longue), lettre de motivation (détaillant les compétences requises et atouts en lien avec le projet), et le nom et informations de contact de trois références du milieu académique à :
o Pr Clément Chion ([email protected] ; [email protected])
o Pre Angélique Dupuch ([email protected])
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
TADOUSSAC, le 25 juillet, 2018/ Le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) salue l’investissement du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs de 2,09 millions de dollars dans le développement d’un programme scientifique mené par l’Université du Québec en Outaouais (UQO), en collaboration avec Pêches et Océans Canada (MPO) et le GREMM. Ce financement important permettra de développer un outil d’aide à la décision visant à mieux protéger le béluga du Saint-Laurent dans un contexte de développement des activités maritimes.
Le docteur Clément Chion a une expertise en développement de simulateurs et de modélisation des systèmes complexes. On doit à Clément Chion et son équipe le simulateur 3MTSim, qui a servi à créer des mesures pour prévenir les collisions mortelles entre les bateaux et les baleines, au sein du Groupe de travail sur le transport maritime et la protection des mammifères marins dans l’estuaire du Saint-Laurent, groupe auquel siège le GREMM.
Pour ce projet, le GREMM fournira de précieuses données récupérées au cours des trente dernières années sur la structure sociale des bélugas, leurs comportements de plongée, leurs émissions sonores, leur utilisation du territoire, etc. Ces données permettront de rendre réalistes les simulations et d’ainsi obtenir les meilleurs résultats.
«Ce type de simulateur permettra non seulement d’évaluer et de comparer les impacts des différents scénarios de développement des activités maritimes, mais aussi d’évaluer l’efficacité de diverses mesures d’atténuation comme les réductions de vitesse, l’évitement de secteur ou même la création de refuges acoustiques. C’est une grande avancée pour la protection des bélugas», se réjouit Robert Michaud, directeur scientifique du GREMM.
Le GREMM souligne également la convergence des efforts des gouvernements fédéral et provincial dans la recherche axée sur la conservation sur les bélugas du Saint-Laurent.
Informations
Marie-Ève Muller, responsable des communications, Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), 418 235-4701 (bureau) ou 418 717-6061 (cellulaire), [email protected].
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Bonne nouvelle ! Le béluga qui était pris dans la rivière Népisiguit au Nouveau-Brunswick, et qui avait été relocalisé dans l’estuaire du Saint-Laurent le 15 juin 2017, a été revu ! Au cours de cette opération sans précédent, l’animal piégé dans le fleuve a été capturé et transporté par avion jusqu’à Rivière-du-Loup, puis relâché dans les eaux du Saint-Laurent au large de Cacouna. La population de bélugas du Saint-Laurent est en voie de disparition. L’opération visait à déterminer la faisabilité et les défis d’une telle opération de relocalisation, ainsi que les chances de succès pour un jeune béluga solitaire de réintégrer à long terme un groupe social et de contribuer ainsi au rétablissement de la population.
« Selon les images qui nous ont été transmises, le béluga Népisiguit semble en bonne santé. Il a l’air vigoureux, il nage bien », confirme le Dr Stéphane Lair, spécialiste vétérinaire de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal.
L’équipe a toutefois été surprise de constater que l’animal se trouvait loin de l’endroit où il avait été relâché, dans l’aire de répartition estivale des bélugas du Saint-Laurent. Le 14 juillet, le béluga a été identifié à Ingonish, au large du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse, par Catherine Kinsman du Whale Stewardship Project : « J’ai été appelée pour donner une conférence au sujet des deux bélugas hors secteur. En regardant une vidéo d’eux, j’ai pensé que les cicatrices sur la peau du béluga gris m’étaient familières. Puis, j’ai comparé avec les photos du béluga de Népisiguit. J’étais si contente de l’identifier!» L’autre béluga mâle avec qui il est observé reste non identifié.
« Nous soupçonnions que le béluga avait survécu et nous pouvons maintenant le confirmer. Cela soulève toutefois des questions quant à savoir si cet animal contribuera un jour au rétablissement du béluga du Saint-Laurent », se questionne Véronique Lesage, chercheuse scientifique et spécialiste du béluga à Pêches et Océans Canada.
Les autorités et les chercheurs se préoccupent du bien-être de ces bélugas isolés, étant donné le degré d’interactions qu’ils ont avec les humains dans les Maritimes. « Nous avons souvent des animaux vagabonds, comme ceux-ci, à l’extérieur de l’estuaire du Saint-Laurent et ils peuvent devenir une source de fascination pour le public », dit Tonya Wimmer, directrice générale de la Marine Animal Response Society (MARS). « Il est important que les gens restent à une distance sécuritaire pour eux et les animaux, au moins 100 mètres, selon le nouveau règlement fédéral sur les mammifères marins. » Les deux bélugas d’Ingonish sont surveillés de près par les agents des pêches de Pêches et Océans Canada.
L’aventure du béluga Népisiguit n’est donc pas terminée. « Il a fallu attendre longtemps pour avoir des nouvelles de ce béluga et nous aurions préféré qu’il reste avec d’autres bélugas dans l’estuaire du Saint-Laurent. Nous tenterons de recueillir plus d’informations sur ce béluga vagabond afin de comprendre pourquoi il s’est éloigné de l’estuaire du Saint-Laurent et s’il y retournera éventuellement », affirme Robert Michaud, directeur scientifique du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) et coordonnateur de l’opération de relocalisation.
Il est rappelé au public qu’il est illégal de s’approcher de ces animaux à moins de 100 m et de tenter de les nourrir, de nager ou d’interagir avec eux. « Pour augmenter les chances que ces animaux reviennent avec les leurs, il nous faut minimiser les interactions avec eux », ajoute Robert Michaud.
Le 2 juin 2017, la Marine Animal Response Society (MARS) a reçu le signalement d’un béluga remontant la rivière Népisiguit, près de Bathurst, au Nouveau-Brunswick. La baleine n’était pas encline à quitter la rivière et sa santé se détériorait. Puisque la population de bélugas du Saint-Laurent est classée « en voie de disparition » et qu’elle est considérée en déclin depuis le début des années 2000, la survie d’un individu pourrait avoir une influence sur le rétablissement de la population. Suite à une consultation entre la MARS, le GREMM, Pêches et Océans Canada et les vétérinaires de l’Université de Montréal, de l’Aquarium de Vancouver et de l’Aquarium John G Shedd de Chicago, il a été décidé que l’animal devrait être capturé et relocalisé dans l’estuaire du Saint-Laurent afin de déterminer s’il était possible de réintégrer un béluga vagabond dans sa population natale.
Le 15 juin, le béluga a été capturé dans le fleuve, transporté à l’aéroport de Bathurst où il a été transporté à Rivière-du-Loup tout en étant réhydraté, puis amené au port de Gros-Cacouna, où il a été embarqué sur un petit bateau et relâché dans l’eau au sein d’un groupe de bélugas de l’estuaire du Saint-Laurent. Une balise posée sur le dos du béluga a transmis des positions satellites pendant 19 jours après la remise à l’eau. Le dernier signal du béluga de Népisiguit a été reçu le 4 juillet 2017.
Liens
Images et vidéos sur Dropbox(veuillez utiliser le crédit approprié inscrit dans le nom du fichier)
https://www.facebook.com/marineanimalresponsesociety/
http://baleinesendirect.org/beluga_bathurst/
https://www.facebook.com/baleinesendirect
http://whalestewardship.org/Home.html
Informations
Tonya Wimmer, directrice exécutive, Marine Animal Response Society (MARS), 1-866-567-6277
Marie-Ève Muller, responsable des communications, Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), 418 235-4701 (bureau) ou 418 717-6061 (cellulaire), [email protected].
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Le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) salue l’initiative de Parcs Canada de créer une zone d’exclusion à la navigation dans le secteur de la baie Sainte-Marguerite, située dans le territoire du parc marin Saguenay-Saint-Laurent. La zone d’exclusion à la navigation permettra de limiter le dérangement par la navigation de plaisance pour les bélugas du Saint-Laurent dans une zone hautement importante pour le rétablissement de la population en voie de disparition. En effet, la baie Sainte-Marguerite représente un lieu d’importance pour les femelles et les jeunes bélugas, qui utilisent la baie comme une aire de repos, de socialisation et de soins.
L’initiative de Parcs Canada correspond à une demande répétée du GREMM pour la création de refuges acoustiques pour les bélugas dans leur habitat essentiel. Lorsque l’on sait que l’augmentation du bruit dans les habitats fréquentés par les femelles accompagnées de leurs jeunes est susceptible de nuire au rétablissement de la population et pourrait en accélérer le déclin, la création d’une première zone d’exclusion dans la baie Sainte-Marguerite est un premier pas en ce sens.
«Les bélugas du Saint-Laurent ont besoin de tout notre aide pour parvenir à se rétablir. La baie Sainte-Marguerite est le bon endroit pour commencer la création de refuges acoustiques, vu son importance pour les bélugas du Saint-Laurent. Ce secteur bien connu du public permettra de faire connaître et de faire comprendre cette mesure de protection des bélugas, et, nous l’espérons, inspirerons la création d’autres refuges acoustiques», affirme Robert Michaud, directeur scientifique du GREMM.
Le GREMM participe à deux projets de recherche au cœur de la baie Sainte-Marguerite, soit un projet sur la communication et le masquage par le bruit lié à la navigation en collaboration avec Ocean Wise et un sur les soins allo-parentaux, soit les soins portés à un jeune de la part d’autre béluga adulte que sa mère, avec l’Université Memorial de Terre-Neuve-et-Labrador. Ces projets de recherche sont sous l’autorisation de permis de recherche dans le cadre du règlement du parc marin Saguenay-Saint-Laurent. Pour minimiser le dérangement sur les bélugas du Saint-Laurent, les activités de recherche se dérouleront à partir d’une tour temporaire érigée dans la baie.
Pour en savoir plus sur la zone d’exclusion: Mesure de protection du béluga à la baie Sainte-Marguerite (Parcs Canada)
Ça y est! Le Bleuvet et le Gremmlin, les bateaux de recherche du GREMM, sont prêts à être mis à l’eau. L’équipe du Centre d’appel d’Urgences Mammifères Marins est en place pour recevoir les signalements de cas. Au Centre d’interprétation des mammifères marins, les naturalistes, l’équipe d’accueil et l’équipe de la boutique ont ouvert les portes du musée à la mi-mai et les nouveaux et nouvelles termineront leur formation au cours des prochains jours. Pour Baleines en direct, de nouveaux doigts s’activent sur les claviers et derrière la caméra pour relayer l’actualité sur les mammifères marins.
Serez-vous des nôtres cet été? Passez nous voir à Tadoussac!
Le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins (RQUMM) a pour mandat d’organiser, de coordonner et de mettre en œuvre des mesures visant à réduire les mortalités accidentelles de mammifères marins, à secourir les animaux en difficulté, et à favoriser l’acquisition de connaissances auprès des animaux morts, dans les eaux du Saint-Laurent. Il est constitué d’une quinzaine de partenaires privés et publics répartis sur l’ensemble du territoire québécois.
Le centre d’appels Urgences Mammifères Marins traite environ 500 appels par année. Il assure l’enregistrement et le suivi des cas, évalue si une intervention est requise, fournit une assistance en ligne aux équipes d’intervention et sensibilise les témoins et le public.
La coordination du RQUMM et la gestion de son centre d’appels sont assurées par le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), un organisme à but non lucratif,voué à la recherche scientifique et à l’éducation pour la conservation des baleines du Saint-Laurent et de leur habitat.
DESCRIPTION DU POSTE
Nous sommes à la recherche d’une personne qui jouera un rôle central au sein du RQUMM. La personne recherchée supervisera l’équipe du centre d’appels Urgences Mammifères Marins. Elle participera également au traitement des appels et des cas, elle évaluera régulièrement l’application des protocoles et veillera à leur mise à jour avec le responsable scientifique. La personne recherchée assistera le coordonnateur du RQUMM dans la gestion et l’administration, elle assurera la liaison entre les membres et partenaires et orchestrera les plans de communication.
PRINCIPALES RESPONSABILITÉS
Le GREMM est une équipe marquée par la passion et la polyvalence de ses membres. Le candidat ou la candidate que nous recherchons devrait être en mesure, sous la supervision du coordonnateur et responsable scientifique et en étroite collaboration avec les autres membres de l’équipe, de remplir plusieurs des responsabilités décrites ci-dessous.
Son poste sera toutefois conçu sur mesure selon ses forces et sa complémentarité avec les autres membres de l’équipe.
Supervision du centre d’appels Urgences Mammifères Marins
Responsable des communications
Assistance à la coordination
EXIGENCES DU POSTE
Expérience
Profil et qualités
CONDITIONS DE TRAVAIL, RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES
Autres avantages : ambiance de travail chaleureuse dans un secteur passionnant offrant l’opportunité de côtoyer des chercheurs et des spécialistes en éducation en environnement impliqués depuis plusieurs années dans les nombreux projets stimulants, bureaux au Centre culture et environnement Frédéric-Back (Québec) et à deux pas du fiord du Saguenay (Tadoussac), activités sociales saisonnières, possibilité de sortir en mer avec les équipes de recherche.
POUR POSTULER
Ce défi vous intéresse? Faites parvenir votre CV ainsi qu’une lettre de présentation à Josiane Cabana par courriel au [email protected].
Vous pouvez la contacter au 438-383-8234 pour toute question concernant l’offre d’emploi.
Date limite pour postuler: 16 mai 2018 à 17h
Nous remercions tous les candidats pour leur intérêt. Seuls les candidats retenus seront contactés.
Fondé en 1985 et basé à Tadoussac, le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) est un organisme à but non lucratif voué à la recherche scientifique sur les baleines du Saint-Laurent et à l’éducation pour la conservation du milieu marin.