04/02/2019
Projet de maitrise sur les effets des contaminants environnementaux sur les fonctions thyroïdiennes du béluga de l’estuaire du Saint‐Laurent – UQAM
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La population de béluga de l’estuaire du Saint‐Laurent est inscrit sur la liste des espèces en voie de disparition depuis 2014. Cette population d’environ 900 individus vit dans un écosystème marin fortement impacté par les activités anthropiques en amont. Par conséquent, l’exposition chronique aux contaminants environnementaux a été suggérée comme un facteur pouvant affecter la santé des bélugas de l’estuaire du Saint-Laurent et le rétablissement de cette population. Par ailleurs, l’exposition à des contaminants pouvant perturber les fonctions thyroïdiennes tels que les retardateurs de flamme (ex. PBDE) a été suggérée comme une cause potentielle pour expliquer le nombre inhabituellement élevé de mortalités chez les bélugas femelles parturientes ainsi que les nouveau‐nés. Cependant, les effets des contaminants sur les bélugas de l’estuaire du Saint‐Laurent demeurent encore méconnus. L’objectif de ce projet est d’étudier les effets de certains contaminants sur des marqueurs génomiques (expression de gènes) et des hormones impliqués dans la régulation de l’axe thyroïdien chez le béluga. Ce projet est une collaboration entre l’UQAM (supervision principale: Jonathan Verreault), l’Université de Montréal (Stéphane Lair) et Environnement et Changement Climatique Canada (Magali Houde).
Financement de niveau maitrise pour une période de deux ans.
Travail sur le terrain et en laboratoire.
La maitrise commencera en mai ou en septembre 2019.
Satisfaire aux exigences de base d’admission au programme de maitrise en biologie de l’UQAM;
B.Sc. en biochimie, biologie ou dans une discipline connexe. Des connaissances en écotoxicologie et en chimie de l’environnement représentent un atout;
Très bonne maitrise de l’anglais et du français parlé et écrit.
Pour appliquer, envoyez votre CV et relevé de notes (B.Sc.) avant le 1 mars 2019 à Jonathan Verreault [[email protected]]
Département des sciences biologiques
Université du Québec à Montréal
Tél.: 514‐987‐3000, poste 1070
Le béluga de l’estuaire du Saint‐Laurent est inscrit sur la liste des espèces en voie de disparition depuis 2014 par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Cette petite population d’environ 900 individus vit dans un écosystème marin fortement impacté par les activités anthropiques en amont. Par conséquent, l’exposition chronique aux contaminants anthropiques a été suggérée comme un facteur pouvant affecter la santé du béluga de l’estuaire du Saint‐Laurent et le rétablissement de cette population. Cependant, la présence et le devenir de nombreux contaminants émergents chez le béluga de l’estuaire du Saint‐Laurent demeurent encore inconnus. Les objectifs de ce projet sont d’étudier la présence et les tendances temporelles d’additifs industriels tels que les composés phénoliques synthétiques, les absorbants d’ultraviolets et les amines secondaires aromatiques dans les tissus du béluga de l’estuaire du Saint‐Laurent. Il s’agit d’un projet mené en collaboration avec l’Université du Québec à Montréal (co‐supervision: Jonathan Verreault), l’Université de Montréal, l’Université de Toronto, le GREMM, Environnement et Changement Climatique Canada et Pêches et Océans Canada.
Financement de niveau maîtrise pour une période de deux ans. La maitrise doit débuter en mai ou en septembre 2019.
• Satisfaire aux exigences de base d’admission au programme de maitrise en océanographie de l’UQAR;
• B.Sc. en chimie, biochimie, biologie, océanographie ou dans une discipline connexe;
• Connaissances en chimie analytique, écotoxicologie ou en chimie environnementale est un atout;
• Maitrise du français. Une preuve de compétence en français sera requise pour les candidats non francophones (par exemple, score au test de français international supérieur à 650);
• Une bonne maitrise de l’anglais est un atout.
Pour postuler, envoyez au plus tard le février 18 2019 votre CV et votre relevé de notes de BSc à:
Zhe Lu
Institut des Sciences de la Mer de Rimouski
Université du Québec à Rimouski
Tél: 418‐723‐1986, poste 1174
Courriel: [email protected]
L’Institut des Sciences de la Forêt tempérée de l’Université du Québec en Outaouais offre une bourse de doctorat de 60 000$ (3 x 20 000$) pour un doctorat sur la sélection d’habitat, le déplacement et la dynamique de fission-fusion du béluga de l’estuaire du Saint-Laurent.
La population du béluga du Saint-Laurent est actuellement placée sur la liste des espèces en voie de disparition de la Loi sur les espèces en péril du Canada et la Loi sur les espèces menacées et vulnérables du Québec. Plusieurs menaces à son rétablissement sont reliées aux activités de navigation qui ont lieu dans son habitat essentiel estival, telles que l’exposition au bruit sous-marin et le dérangement. L’atténuation des impacts de la navigation passe par une bonne compréhension des facteurs qui déterminent les comportements de sélection d’habitat et de déplacement de
cette espèce dans l’estuaire du Saint-Laurent et la rivière Saguenay (habitat estival). Or cette compréhension est très incomplète à l’heure actuelle, du fait que i) très peu d’études ont cherché à identifier les mécanismes sous-jacents à la répartition spatiale et au déplacement du béluga dans l’estuaire, et ii) les études n’ont pas pris en compte le comportement grégaire du béluga et la dynamique spatiale de fusion-fission des groupes qui y est associée. Ce projet de doctorat visera donc à identifier les facteurs (abiotiques et biotiques) qui déterminent la répartition spatiale et le déplacement des groupes de bélugas dans son habitat estival, en tenant compte du fait que les comportements de sélection d’habitat et de déplacement peuvent être influencés par le comportement grégaire de cette espèce, c.-à-d. la taille des groupes. Ce projet cherchera également à comprendre la dynamique de fusion-fission des groupes de bélugas, en s’intéressant aux conditions (p.ex., caractéristiques de l’habitat, moment de la journée, taille et composition du
groupe) dans lesquelles des paires d’individus identifiés sont rencontrées dans un même groupe ou pas. Cela permettra d’interpréter la variation spatio-temporelle de la taille des groupes et ultimement, de contribuer à expliquer la répartition spatiale de cette espèce dans son habitat estival. Ce projet fournira des connaissances inédites qui seront
valorisées et appliquées dans le contexte de la compréhension des effets du trafic maritime et du bruit sur la sélection d’habitats et le déplacement du béluga de l’estuaire du Saint-Laurent. Ces connaissances seront notamment intégrées dans un modèle de simulation des déplacements des bélugas à l’échelle de l’individu via une collaboration avec un des
modélisateurs.
Le projet reposera sur des bases de données déjà existantes, mais impliquera potentiellement du travail de prise de données dans l’estuaire du Saint-Laurent afin de compléter les jeux de données disponibles. Le (la) candidat(e) évoluera dans l’environnement de l’Institut des Sciences de la Forêt tempérée et effectuera des périodes de travail au GREMM (Tadoussac) et à l’Institut Maurice-Lamontagne (Pêches et Océans Canada).
Le/La candidat(e) recherché(e) devra faire preuve de dynamisme, motivation, curiosité, d’initiative, de créativité en plus de démontrer d’excellentes capacités de travail en équipe. Il/Elle sera encouragé(e) à voyager pour des communications scientifiques, et des rencontres avec des partenaires et parties prenantes (selon la disponibilité du
financement). Le financement du projet provient du gouvernement du Québec. Le/La candidat(e) sélectionné(e) participera à la production des livrables aux ministères concernés.
Le (la) candidat(e) doit avoir complété une maîtrise en sciences biologiques, ou sciences connexes. Il (elle) doit idéalement avoir un dossier académique qui lui permet de participer aux concours de bourses de doctorat du FQRNT et CRSNG. Les expertises et compétences suivantes seront considérées comme des atouts:
– expertise sur le comportement de sélection d’habitats et déplacement chez les espèces animales
– expertise sur les comportements sociaux et la dynamique de fusion-fission des espèces animales grégaires
– expertise sur les mammifères marins
– très bonnes compétences en gestion et analyse de données avec le logiciel R
Début du projet: septembre 2019
Bourse: 20 000$/an pour 3 ans
Supervision principale: Angélique Dupuch (UQO-ISFORT)
Co-supervision : Véronique Lesage (MPO)
Collaborateurs: Clément Chion (UQO-ISFORT), Robert Michaud (GREMM), Tyler Bonnell (UQO-Lethbridge University)
Veuillez envoyer un relevé de notes de maîtrise et de baccalauréat, une lettre de motivation, un CV et le nom et les coordonnées de trois références à Angélique Dupuch, Clément Chion, Robert Michaud et Véronique Lesage aux adresses suivantes: angelique.dupuch @ uqo.ca, clementchion @ gmail.com, rmichaud @ gremm.org et veronique.lesage @ dfo-mpo.gc.ca.
L’examen des candidatures se poursuivra jusqu’à ce que le poste soit pourvu.
La neige tombe doucement sur Tadoussac. Voilà, c’est le moment de conclure notre saison estivale 2018.
Notre Centre d’interprétation des mammifères marins à Tadoussac a fermé ses portes pour l’hiver le 2 novembre. Encore cette année, nous avons reçu plus de 30 000 visiteurs qui ont pu plonger dans l’univers fascinant des mammifères marins. Un succès!
Les bateaux de recherche, le BpJAM et le Bleuvet, ont aussi été sortis de l’eau au cours des dernières semaines, et la tour temporaire de la baie Sainte-Marguerite, démontée. Au cours de l’hiver, nous commencerons l’analyse des milliers de données récoltées. Combien d’individus feront leur entrée dans les catalogues de photo-identification? Quelles nouvelles pages ajouterons-nous aux histoires individuelles des baleines?
Sur notre magazine virtuel Baleines en direct.org, suivez l’avancement de nos travaux, découvrez ce que d’autres équipes réalisent et laissez-vous inspirer par les histoires des baleines.
Merci à chaque personne qui est venue nous visiter! Merci aussi aux naturalistes, aux préposées à la boutique, aux préposés et préposées à l’accueil, à l’équipe d’entretien, aux stagiaires, aux assistantes et assistants de recherche et aux bénévoles pour votre implication!
Lieu de travail : Tadoussac, au Centre d’interprétation des mammifères marins (CIMM)
Résumé des tâches
Aptitudes requises
Modalité d’emploi
Veuillez faire parvenir votre curriculum vitae à M. Patrice Corbeil, directeur: [email protected] avant le 23 septembre 2018.
Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM)
108 de la Cale Sèche, C. P. 223, Tadoussac, Qc. G0T 2A0,
Tél. 418-235-4701 – Télécopieur : 418-235-4325
Le stage postdoctoral est offert par le Département des Sciences naturelles – Université du Québec en Outaouais (UQO)
Modélisation spatio-temporelle à l’échelle de l’individu de la population de bélugas du Saint-Laurent
La population du béluga du Saint-Laurent est actuellement placée sur la liste des espèces en voie de disparition de la Loi sur les espèces en péril du Canada. Elle figure également sur la liste des espèces menacées selon la Loi sur les espèces menacées et vulnérables du Québec. Plusieurs menaces à son rétablissement sont reliées aux activités de navigation qui ont lieu dans son habitat essentiel estival, tels que l’exposition au bruit sous-marin et le dérangement. L’atténuation des impacts de la navigation passe par une évaluation de mesures potentielles en amont de leur implémentation. Le programme de recherche dans lequel s’inscrit le projet du stagiaire postdoctoral vise à construire un simulateur multiagent des déplacements des bélugas et des bateaux dans le Saint-Laurent pour tester l’efficacité de différentes mesures d’atténuation potentielles pour rehausser la protection de la population du béluga du Saint-Laurent dans son habitat essentiel estival.
Le projet vise à construire des algorithmes calibrés reproduisant les déplacements des bélugas du Saint-Laurent à l’échelle de l’individu permettant de reproduire plusieurs patrons statistiques extraits de données. Plusieurs hypothèses cohabitent relativement à la dynamique spatiotemporelle des bélugas. Ces hypothèses seront rendues explicites par le/la stagiaire et l’incertitude sera reflétée par la proposition de plusieurs algorithmes. Le stagiaire devra identifier des patrons à plusieurs échelles (individuelle, troupeau et population) et les extraire des données existantes. Ces patrons lui permettront de calibrer les différents algorithmes et d’en évaluer la performance en utilisant l’approche de modélisation par patrons (Pattern-Oriented Modelling). À partir d’une revue de la littérature, le/la stagiaire devra également proposer des indicateurs d’impacts de la navigation spécifiques au béluga (p.ex. masquage/espace de communication, risques de collision, dérangement) pour évaluer l’efficacité de différents scénarios d’atténuation par couplage avec un modèle du trafic maritime existant. Le développement des algorithmes de déplacement se fera sur la base des théories en écologie comportementale avec la collaboration de chercheurs qui étudient les bélugas depuis plus de 30 ans. Le stagiaire travaillera en collaboration avec ces chercheurs (Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins, Pêches et Océans Canada et Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent) et pourra avoir l’opportunité de participer à certaines leurs sorties de terrain, sans que son projet ne comporte de phase de collecte de données.
Le/La candidat(e) recherché(e) devra faire preuve de dynamisme, motivation, curiosité, d’initiative, de créativité en plus de démontrer d’excellentes capacités de travail en équipe. Il/Elle sera encouragé(e) à voyager pour des communications scientifiques, et des rencontres avec des partenaires et parties prenantes (financement disponible). Le financement du projet provient du gouvernement du Québec. Le/La candidat(e) sélectionné(e) participera à la production des livrables aux ministères concernés.
• PhD en Sciences naturelles ou génie, ou tout autre domaine pertinent pour la réalisation du projet
• Expérience en modélisation à l’échelle de l’individu
• Expérience de programmation en Java (ou autre langage de programmation orienté objet)
• Capacité à rédiger des demandes de bourses et de financement
• Habileté à la communication (écrite et orale) à des experts et non experts, incluant la rédaction d’articles scientifiques et la réalisation de revue de littérature
• Connaissances en écologie comportementale, particulièrement les comportements sociaux chez les mammifères
• Connaissances en acoustique sous-marine et/ou bioacoustique
• Connaissances en SIG, analyse spatiale et statistiques spatiales
• Connaissances techniques : R, Python, QGIS et Repast Simphony
• Base de 47k$/an (incluant les avantages sociaux de l’UQO)
• Maintenant au 31 mars 2020 (avec possibilité d’extension)
• Ripon ou Gatineau (Québec, Canada) de préférence
Envoyer par courriel un CV (forme académique longue), lettre de motivation (détaillant les compétences requises et atouts en lien avec le projet), et le nom et informations de contact de trois références du milieu académique à :
o Pr Clément Chion ([email protected] ; [email protected])
o Pre Angélique Dupuch ([email protected])
Bonne nouvelle ! Le béluga qui était pris dans la rivière Népisiguit au Nouveau-Brunswick, et qui avait été relocalisé dans l’estuaire du Saint-Laurent le 15 juin 2017, a été revu ! Au cours de cette opération sans précédent, l’animal piégé dans le fleuve a été capturé et transporté par avion jusqu’à Rivière-du-Loup, puis relâché dans les eaux du Saint-Laurent au large de Cacouna. La population de bélugas du Saint-Laurent est en voie de disparition. L’opération visait à déterminer la faisabilité et les défis d’une telle opération de relocalisation, ainsi que les chances de succès pour un jeune béluga solitaire de réintégrer à long terme un groupe social et de contribuer ainsi au rétablissement de la population.
« Selon les images qui nous ont été transmises, le béluga Népisiguit semble en bonne santé. Il a l’air vigoureux, il nage bien », confirme le Dr Stéphane Lair, spécialiste vétérinaire de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal.
L’équipe a toutefois été surprise de constater que l’animal se trouvait loin de l’endroit où il avait été relâché, dans l’aire de répartition estivale des bélugas du Saint-Laurent. Le 14 juillet, le béluga a été identifié à Ingonish, au large du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse, par Catherine Kinsman du Whale Stewardship Project : « J’ai été appelée pour donner une conférence au sujet des deux bélugas hors secteur. En regardant une vidéo d’eux, j’ai pensé que les cicatrices sur la peau du béluga gris m’étaient familières. Puis, j’ai comparé avec les photos du béluga de Népisiguit. J’étais si contente de l’identifier!» L’autre béluga mâle avec qui il est observé reste non identifié.
« Nous soupçonnions que le béluga avait survécu et nous pouvons maintenant le confirmer. Cela soulève toutefois des questions quant à savoir si cet animal contribuera un jour au rétablissement du béluga du Saint-Laurent », se questionne Véronique Lesage, chercheuse scientifique et spécialiste du béluga à Pêches et Océans Canada.
Les autorités et les chercheurs se préoccupent du bien-être de ces bélugas isolés, étant donné le degré d’interactions qu’ils ont avec les humains dans les Maritimes. « Nous avons souvent des animaux vagabonds, comme ceux-ci, à l’extérieur de l’estuaire du Saint-Laurent et ils peuvent devenir une source de fascination pour le public », dit Tonya Wimmer, directrice générale de la Marine Animal Response Society (MARS). « Il est important que les gens restent à une distance sécuritaire pour eux et les animaux, au moins 100 mètres, selon le nouveau règlement fédéral sur les mammifères marins. » Les deux bélugas d’Ingonish sont surveillés de près par les agents des pêches de Pêches et Océans Canada.
L’aventure du béluga Népisiguit n’est donc pas terminée. « Il a fallu attendre longtemps pour avoir des nouvelles de ce béluga et nous aurions préféré qu’il reste avec d’autres bélugas dans l’estuaire du Saint-Laurent. Nous tenterons de recueillir plus d’informations sur ce béluga vagabond afin de comprendre pourquoi il s’est éloigné de l’estuaire du Saint-Laurent et s’il y retournera éventuellement », affirme Robert Michaud, directeur scientifique du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) et coordonnateur de l’opération de relocalisation.
Il est rappelé au public qu’il est illégal de s’approcher de ces animaux à moins de 100 m et de tenter de les nourrir, de nager ou d’interagir avec eux. « Pour augmenter les chances que ces animaux reviennent avec les leurs, il nous faut minimiser les interactions avec eux », ajoute Robert Michaud.
Le 2 juin 2017, la Marine Animal Response Society (MARS) a reçu le signalement d’un béluga remontant la rivière Népisiguit, près de Bathurst, au Nouveau-Brunswick. La baleine n’était pas encline à quitter la rivière et sa santé se détériorait. Puisque la population de bélugas du Saint-Laurent est classée « en voie de disparition » et qu’elle est considérée en déclin depuis le début des années 2000, la survie d’un individu pourrait avoir une influence sur le rétablissement de la population. Suite à une consultation entre la MARS, le GREMM, Pêches et Océans Canada et les vétérinaires de l’Université de Montréal, de l’Aquarium de Vancouver et de l’Aquarium John G Shedd de Chicago, il a été décidé que l’animal devrait être capturé et relocalisé dans l’estuaire du Saint-Laurent afin de déterminer s’il était possible de réintégrer un béluga vagabond dans sa population natale.
Le 15 juin, le béluga a été capturé dans le fleuve, transporté à l’aéroport de Bathurst où il a été transporté à Rivière-du-Loup tout en étant réhydraté, puis amené au port de Gros-Cacouna, où il a été embarqué sur un petit bateau et relâché dans l’eau au sein d’un groupe de bélugas de l’estuaire du Saint-Laurent. Une balise posée sur le dos du béluga a transmis des positions satellites pendant 19 jours après la remise à l’eau. Le dernier signal du béluga de Népisiguit a été reçu le 4 juillet 2017.
Liens
Images et vidéos sur Dropbox(veuillez utiliser le crédit approprié inscrit dans le nom du fichier)
https://www.facebook.com/marineanimalresponsesociety/
http://baleinesendirect.org/beluga_bathurst/
https://www.facebook.com/baleinesendirect
http://whalestewardship.org/Home.html
Informations
Tonya Wimmer, directrice exécutive, Marine Animal Response Society (MARS), 1-866-567-6277
Marie-Ève Muller, responsable des communications, Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), 418 235-4701 (bureau) ou 418 717-6061 (cellulaire), [email protected].
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Ça y est! Le Bleuvet et le Gremmlin, les bateaux de recherche du GREMM, sont prêts à être mis à l’eau. L’équipe du Centre d’appel d’Urgences Mammifères Marins est en place pour recevoir les signalements de cas. Au Centre d’interprétation des mammifères marins, les naturalistes, l’équipe d’accueil et l’équipe de la boutique ont ouvert les portes du musée à la mi-mai et les nouveaux et nouvelles termineront leur formation au cours des prochains jours. Pour Baleines en direct, de nouveaux doigts s’activent sur les claviers et derrière la caméra pour relayer l’actualité sur les mammifères marins.
Serez-vous des nôtres cet été? Passez nous voir à Tadoussac!
Le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) recherche un ou une stagiaire en rédaction scientifique et journalistique pour le webmagazine Baleines en direct(baleinesendirect.org et sa version anglaise whalesonline.org). Lu chaque semaine par des milliers de personnes de partout sur la planète, Baleines en directest la référence sur les baleines du Saint-Laurent.
L’organisme
Le GREMM est un organisme à but non lucratif voué à la recherche scientifique sur les baleines du Saint-Laurent et l’éducation pour la conservation du milieu marin. Fondé en 1985, le GREMM est avant tout une équipe de chercheur(e)s, de biologistes, de naturalistes et d’autres passionné(e)s engagé(e)s. Sa mission : mieux comprendre pour mieux protéger. L’équipe compte jusqu’à 30 personnes l’été, dont une dizaine occupent des postes annuels.
Les tâches
Sous la supervision de la rédactrice en chef, le ou la stagiaire aura pour tâches de participer à l’animation du webmagazine Baleines en direct et de collaborer aux bulletins hebdomadaires Portraits de baleines. Plus spécifiquement, la personne stagiaire :
Le profil de la personne recherchée
Modalités du stage
Si ce stage vous intéresse, veuillez envoyer votre candidature à Marie-Ève Muller, par courriel, au [email protected]. Vous pouvez communiquer avec elle au 418 780-3210 #4041.
Date limite pour poser sa candidature : 4 mai 2018.
Description du poste
Le GREMM gère le Centre d’interprétation des mammifères marins (CIMM) à Tadoussac. Ce centre d’interprétation est la référence sur les baleines du Saint-Laurent. La boutique remet tous ses profits aux programmes de recherche du GREMM. Les préposé(e)s à la boutique travaillent donc dans un cadre stimulant, sous la supervision de la responsable de la boutique.
Résumé des tâches
Service à la clientèle, organisation et propreté des étalages
Tenue de caisse
Accueillir les visiteurs à leur entrée
Fournir de l’information sur les activités offertes
Répondre sommairement aux questions sur la région et les baleines
Aptitudes requises
Entregent, diplomatie, dynamisme et professionnalisme
Aptitudes pour le travail d’équipe
Motivation et une attitude positive
Honnêteté et ponctualité
Parler anglais est un atout majeur
Modalités de l’emploi
Mi-juin à mi-septembre (possibilité de prolongation)
Temps partiel (2 jours/semaine)
Salaire selon l’expérience
Veuillez faire parvenir votre curriculum vitae avant le 7 avril 2018 à Jeni Sheldon : [email protected]. Seules les candidatures retenues seront contactées pour une entrevue.
Fondé en 1985 et basé à Tadoussac, le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) est un organisme à but non lucratif voué à la recherche scientifique sur les baleines du Saint-Laurent et à l’éducation pour la conservation du milieu marin.