02/11/2018
Merci pour la saison 2018!
La neige tombe doucement sur Tadoussac. Voilà, c’est le moment de conclure notre saison estivale 2018.
Notre Centre d’interprétation des mammifères marins à Tadoussac a fermé ses portes pour l’hiver le 2 novembre. Encore cette année, nous avons reçu plus de 30 000 visiteurs qui ont pu plonger dans l’univers fascinant des mammifères marins. Un succès!
Les bateaux de recherche, le BpJAM et le Bleuvet, ont aussi été sortis de l’eau au cours des dernières semaines, et la tour temporaire de la baie Sainte-Marguerite, démontée. Au cours de l’hiver, nous commencerons l’analyse des milliers de données récoltées. Combien d’individus feront leur entrée dans les catalogues de photo-identification? Quelles nouvelles pages ajouterons-nous aux histoires individuelles des baleines?
Sur notre magazine virtuel Baleines en direct.org, suivez l’avancement de nos travaux, découvrez ce que d’autres équipes réalisent et laissez-vous inspirer par les histoires des baleines.
Merci à chaque personne qui est venue nous visiter! Merci aussi aux naturalistes, aux préposées à la boutique, aux préposés et préposées à l’accueil, à l’équipe d’entretien, aux stagiaires, aux assistantes et assistants de recherche et aux bénévoles pour votre implication!
14/09/2018
Offre d’emploi comme adjoint(e) administrative et à la comptabilité
Lieu de travail : Tadoussac, au Centre d’interprétation des mammifères marins (CIMM)
Résumé des tâches
- Réception téléphonique
- Gestion des courriels
- Envoi et réception de courrier/colis/télécopies
- Saisie de la paie (EmployeurD)
- Facturation, paiements et dépôts (Acomba)
- Rapports revenus boutique (Système BEST)
- Saisie de données/statistiques (logiciel Excel)
- Gestion des réservations de groupes
- Gestion des commandes de fournitures de bureau
- Autres tâches reliées à l’emploi
Aptitudes requises
- Entregent, polyvalence et professionnalisme
- Sens de l’initiative
- Capacité à travailler sous pression
- Maîtrise du français parlé et écrit et bonne connaissance de l’anglais
- Connaissance du logiciel Acomba
- DEP en comptabilité et expérience en secrétariat et/ou commis de bureau
Modalité d’emploi
- Temps plein en haute saison (avril à novembre)
- Temps partiel en basse saison (décembre à mars)
- Salaire : selon la politique salariale, à partir de 16 $/h.
Veuillez faire parvenir votre curriculum vitae à M. Patrice Corbeil, directeur: [email protected] avant le 23 septembre 2018.
Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM)
108 de la Cale Sèche, C. P. 223, Tadoussac, Qc. G0T 2A0,
Tél. 418-235-4701 – Télécopieur : 418-235-4325
05/09/2018
Offre de stage postdoctoral à l’Université du Québec en Outaouais, en collaboration avec le GREMM
Le stage postdoctoral est offert par le Département des Sciences naturelles – Université du Québec en Outaouais (UQO)
Titre du projet
Modélisation spatio-temporelle à l’échelle de l’individu de la population de bélugas du Saint-Laurent
Contexte et objectifs du projet
La population du béluga du Saint-Laurent est actuellement placée sur la liste des espèces en voie de disparition de la Loi sur les espèces en péril du Canada. Elle figure également sur la liste des espèces menacées selon la Loi sur les espèces menacées et vulnérables du Québec. Plusieurs menaces à son rétablissement sont reliées aux activités de navigation qui ont lieu dans son habitat essentiel estival, tels que l’exposition au bruit sous-marin et le dérangement. L’atténuation des impacts de la navigation passe par une évaluation de mesures potentielles en amont de leur implémentation. Le programme de recherche dans lequel s’inscrit le projet du stagiaire postdoctoral vise à construire un simulateur multiagent des déplacements des bélugas et des bateaux dans le Saint-Laurent pour tester l’efficacité de différentes mesures d’atténuation potentielles pour rehausser la protection de la population du béluga du Saint-Laurent dans son habitat essentiel estival.
Le projet vise à construire des algorithmes calibrés reproduisant les déplacements des bélugas du Saint-Laurent à l’échelle de l’individu permettant de reproduire plusieurs patrons statistiques extraits de données. Plusieurs hypothèses cohabitent relativement à la dynamique spatiotemporelle des bélugas. Ces hypothèses seront rendues explicites par le/la stagiaire et l’incertitude sera reflétée par la proposition de plusieurs algorithmes. Le stagiaire devra identifier des patrons à plusieurs échelles (individuelle, troupeau et population) et les extraire des données existantes. Ces patrons lui permettront de calibrer les différents algorithmes et d’en évaluer la performance en utilisant l’approche de modélisation par patrons (Pattern-Oriented Modelling). À partir d’une revue de la littérature, le/la stagiaire devra également proposer des indicateurs d’impacts de la navigation spécifiques au béluga (p.ex. masquage/espace de communication, risques de collision, dérangement) pour évaluer l’efficacité de différents scénarios d’atténuation par couplage avec un modèle du trafic maritime existant. Le développement des algorithmes de déplacement se fera sur la base des théories en écologie comportementale avec la collaboration de chercheurs qui étudient les bélugas depuis plus de 30 ans. Le stagiaire travaillera en collaboration avec ces chercheurs (Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins, Pêches et Océans Canada et Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent) et pourra avoir l’opportunité de participer à certaines leurs sorties de terrain, sans que son projet ne comporte de phase de collecte de données.
Le/La candidat(e) recherché(e) devra faire preuve de dynamisme, motivation, curiosité, d’initiative, de créativité en plus de démontrer d’excellentes capacités de travail en équipe. Il/Elle sera encouragé(e) à voyager pour des communications scientifiques, et des rencontres avec des partenaires et parties prenantes (financement disponible). Le financement du projet provient du gouvernement du Québec. Le/La candidat(e) sélectionné(e) participera à la production des livrables aux ministères concernés.
Requis
• PhD en Sciences naturelles ou génie, ou tout autre domaine pertinent pour la réalisation du projet
• Expérience en modélisation à l’échelle de l’individu
• Expérience de programmation en Java (ou autre langage de programmation orienté objet)
• Capacité à rédiger des demandes de bourses et de financement
• Habileté à la communication (écrite et orale) à des experts et non experts, incluant la rédaction d’articles scientifiques et la réalisation de revue de littérature
Atouts
• Connaissances en écologie comportementale, particulièrement les comportements sociaux chez les mammifères
• Connaissances en acoustique sous-marine et/ou bioacoustique
• Connaissances en SIG, analyse spatiale et statistiques spatiales
• Connaissances techniques : R, Python, QGIS et Repast Simphony
Traitement
• Base de 47k$/an (incluant les avantages sociaux de l’UQO)
Période
• Maintenant au 31 mars 2020 (avec possibilité d’extension)
Lieu (flexible)
• Ripon ou Gatineau (Québec, Canada) de préférence
Postuler
Envoyer par courriel un CV (forme académique longue), lettre de motivation (détaillant les compétences requises et atouts en lien avec le projet), et le nom et informations de contact de trois références du milieu académique à :
o Pr Clément Chion ([email protected] ; [email protected])
o Pre Angélique Dupuch ([email protected])
25/07/2018
Le GREMM salue les investissements faits pour la recherche sur les bélugas
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
TADOUSSAC, le 25 juillet, 2018/ Le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) salue l’investissement du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs de 2,09 millions de dollars dans le développement d’un programme scientifique mené par l’Université du Québec en Outaouais (UQO), en collaboration avec Pêches et Océans Canada (MPO) et le GREMM. Ce financement important permettra de développer un outil d’aide à la décision visant à mieux protéger le béluga du Saint-Laurent dans un contexte de développement des activités maritimes.
Le docteur Clément Chion a une expertise en développement de simulateurs et de modélisation des systèmes complexes. On doit à Clément Chion et son équipe le simulateur 3MTSim, qui a servi à créer des mesures pour prévenir les collisions mortelles entre les bateaux et les baleines, au sein du Groupe de travail sur le transport maritime et la protection des mammifères marins dans l’estuaire du Saint-Laurent, groupe auquel siège le GREMM.
Pour ce projet, le GREMM fournira de précieuses données récupérées au cours des trente dernières années sur la structure sociale des bélugas, leurs comportements de plongée, leurs émissions sonores, leur utilisation du territoire, etc. Ces données permettront de rendre réalistes les simulations et d’ainsi obtenir les meilleurs résultats.
«Ce type de simulateur permettra non seulement d’évaluer et de comparer les impacts des différents scénarios de développement des activités maritimes, mais aussi d’évaluer l’efficacité de diverses mesures d’atténuation comme les réductions de vitesse, l’évitement de secteur ou même la création de refuges acoustiques. C’est une grande avancée pour la protection des bélugas», se réjouit Robert Michaud, directeur scientifique du GREMM.
Le GREMM souligne également la convergence des efforts des gouvernements fédéral et provincial dans la recherche axée sur la conservation sur les bélugas du Saint-Laurent.
Informations
Marie-Ève Muller, responsable des communications, Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), 418 235-4701 (bureau) ou 418 717-6061 (cellulaire), [email protected].
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20/07/2018
LE BÉLUGA DE LA RIVIÈRE NÉPISIGUIT EST REVU, BIEN VIVANT!
Bonne nouvelle ! Le béluga qui était pris dans la rivière Népisiguit au Nouveau-Brunswick, et qui avait été relocalisé dans l’estuaire du Saint-Laurent le 15 juin 2017, a été revu ! Au cours de cette opération sans précédent, l’animal piégé dans le fleuve a été capturé et transporté par avion jusqu’à Rivière-du-Loup, puis relâché dans les eaux du Saint-Laurent au large de Cacouna. La population de bélugas du Saint-Laurent est en voie de disparition. L’opération visait à déterminer la faisabilité et les défis d’une telle opération de relocalisation, ainsi que les chances de succès pour un jeune béluga solitaire de réintégrer à long terme un groupe social et de contribuer ainsi au rétablissement de la population.
« Selon les images qui nous ont été transmises, le béluga Népisiguit semble en bonne santé. Il a l’air vigoureux, il nage bien », confirme le Dr Stéphane Lair, spécialiste vétérinaire de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal.
L’équipe a toutefois été surprise de constater que l’animal se trouvait loin de l’endroit où il avait été relâché, dans l’aire de répartition estivale des bélugas du Saint-Laurent. Le 14 juillet, le béluga a été identifié à Ingonish, au large du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse, par Catherine Kinsman du Whale Stewardship Project : « J’ai été appelée pour donner une conférence au sujet des deux bélugas hors secteur. En regardant une vidéo d’eux, j’ai pensé que les cicatrices sur la peau du béluga gris m’étaient familières. Puis, j’ai comparé avec les photos du béluga de Népisiguit. J’étais si contente de l’identifier!» L’autre béluga mâle avec qui il est observé reste non identifié.
« Nous soupçonnions que le béluga avait survécu et nous pouvons maintenant le confirmer. Cela soulève toutefois des questions quant à savoir si cet animal contribuera un jour au rétablissement du béluga du Saint-Laurent », se questionne Véronique Lesage, chercheuse scientifique et spécialiste du béluga à Pêches et Océans Canada.
Les autorités et les chercheurs se préoccupent du bien-être de ces bélugas isolés, étant donné le degré d’interactions qu’ils ont avec les humains dans les Maritimes. « Nous avons souvent des animaux vagabonds, comme ceux-ci, à l’extérieur de l’estuaire du Saint-Laurent et ils peuvent devenir une source de fascination pour le public », dit Tonya Wimmer, directrice générale de la Marine Animal Response Society (MARS). « Il est important que les gens restent à une distance sécuritaire pour eux et les animaux, au moins 100 mètres, selon le nouveau règlement fédéral sur les mammifères marins. » Les deux bélugas d’Ingonish sont surveillés de près par les agents des pêches de Pêches et Océans Canada.
L’aventure du béluga Népisiguit n’est donc pas terminée. « Il a fallu attendre longtemps pour avoir des nouvelles de ce béluga et nous aurions préféré qu’il reste avec d’autres bélugas dans l’estuaire du Saint-Laurent. Nous tenterons de recueillir plus d’informations sur ce béluga vagabond afin de comprendre pourquoi il s’est éloigné de l’estuaire du Saint-Laurent et s’il y retournera éventuellement », affirme Robert Michaud, directeur scientifique du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) et coordonnateur de l’opération de relocalisation.
Il est rappelé au public qu’il est illégal de s’approcher de ces animaux à moins de 100 m et de tenter de les nourrir, de nager ou d’interagir avec eux. « Pour augmenter les chances que ces animaux reviennent avec les leurs, il nous faut minimiser les interactions avec eux », ajoute Robert Michaud.
Rappel des évènements de 2017
Le 2 juin 2017, la Marine Animal Response Society (MARS) a reçu le signalement d’un béluga remontant la rivière Népisiguit, près de Bathurst, au Nouveau-Brunswick. La baleine n’était pas encline à quitter la rivière et sa santé se détériorait. Puisque la population de bélugas du Saint-Laurent est classée « en voie de disparition » et qu’elle est considérée en déclin depuis le début des années 2000, la survie d’un individu pourrait avoir une influence sur le rétablissement de la population. Suite à une consultation entre la MARS, le GREMM, Pêches et Océans Canada et les vétérinaires de l’Université de Montréal, de l’Aquarium de Vancouver et de l’Aquarium John G Shedd de Chicago, il a été décidé que l’animal devrait être capturé et relocalisé dans l’estuaire du Saint-Laurent afin de déterminer s’il était possible de réintégrer un béluga vagabond dans sa population natale.
Le 15 juin, le béluga a été capturé dans le fleuve, transporté à l’aéroport de Bathurst où il a été transporté à Rivière-du-Loup tout en étant réhydraté, puis amené au port de Gros-Cacouna, où il a été embarqué sur un petit bateau et relâché dans l’eau au sein d’un groupe de bélugas de l’estuaire du Saint-Laurent. Une balise posée sur le dos du béluga a transmis des positions satellites pendant 19 jours après la remise à l’eau. Le dernier signal du béluga de Népisiguit a été reçu le 4 juillet 2017.
Liens
Images et vidéos sur Dropbox(veuillez utiliser le crédit approprié inscrit dans le nom du fichier)
https://www.facebook.com/marineanimalresponsesociety/
http://baleinesendirect.org/beluga_bathurst/
https://www.facebook.com/baleinesendirect
http://whalestewardship.org/Home.html
Informations
Tonya Wimmer, directrice exécutive, Marine Animal Response Society (MARS), 1-866-567-6277
Marie-Ève Muller, responsable des communications, Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), 418 235-4701 (bureau) ou 418 717-6061 (cellulaire), [email protected].
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21/06/2018
LE GREMM SALUE LA ZONE D’EXCLUSION À LA NAVIGATION DANS LA BAIE SAINTE-MARGUERITE
Le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) salue l’initiative de Parcs Canada de créer une zone d’exclusion à la navigation dans le secteur de la baie Sainte-Marguerite, située dans le territoire du parc marin Saguenay-Saint-Laurent. La zone d’exclusion à la navigation permettra de limiter le dérangement par la navigation de plaisance pour les bélugas du Saint-Laurent dans une zone hautement importante pour le rétablissement de la population en voie de disparition. En effet, la baie Sainte-Marguerite représente un lieu d’importance pour les femelles et les jeunes bélugas, qui utilisent la baie comme une aire de repos, de socialisation et de soins.
L’initiative de Parcs Canada correspond à une demande répétée du GREMM pour la création de refuges acoustiques pour les bélugas dans leur habitat essentiel. Lorsque l’on sait que l’augmentation du bruit dans les habitats fréquentés par les femelles accompagnées de leurs jeunes est susceptible de nuire au rétablissement de la population et pourrait en accélérer le déclin, la création d’une première zone d’exclusion dans la baie Sainte-Marguerite est un premier pas en ce sens.
«Les bélugas du Saint-Laurent ont besoin de tout notre aide pour parvenir à se rétablir. La baie Sainte-Marguerite est le bon endroit pour commencer la création de refuges acoustiques, vu son importance pour les bélugas du Saint-Laurent. Ce secteur bien connu du public permettra de faire connaître et de faire comprendre cette mesure de protection des bélugas, et, nous l’espérons, inspirerons la création d’autres refuges acoustiques», affirme Robert Michaud, directeur scientifique du GREMM.
Le GREMM participe à deux projets de recherche au cœur de la baie Sainte-Marguerite, soit un projet sur la communication et le masquage par le bruit lié à la navigation en collaboration avec Ocean Wise et un sur les soins allo-parentaux, soit les soins portés à un jeune de la part d’autre béluga adulte que sa mère, avec l’Université Memorial de Terre-Neuve-et-Labrador. Ces projets de recherche sont sous l’autorisation de permis de recherche dans le cadre du règlement du parc marin Saguenay-Saint-Laurent. Pour minimiser le dérangement sur les bélugas du Saint-Laurent, les activités de recherche se dérouleront à partir d’une tour temporaire érigée dans la baie.
Pour en savoir plus sur la zone d’exclusion: Mesure de protection du béluga à la baie Sainte-Marguerite (Parcs Canada)
07/06/2018
La saison 2018 du GREMM est lancée!
Ça y est! Le Bleuvet et le Gremmlin, les bateaux de recherche du GREMM, sont prêts à être mis à l’eau. L’équipe du Centre d’appel d’Urgences Mammifères Marins est en place pour recevoir les signalements de cas. Au Centre d’interprétation des mammifères marins, les naturalistes, l’équipe d’accueil et l’équipe de la boutique ont ouvert les portes du musée à la mi-mai et les nouveaux et nouvelles termineront leur formation au cours des prochains jours. Pour Baleines en direct, de nouveaux doigts s’activent sur les claviers et derrière la caméra pour relayer l’actualité sur les mammifères marins.
Serez-vous des nôtres cet été? Passez nous voir à Tadoussac!
02/05/2018
Offre d’emploi : Responsable du centre d’appels et adjoint(e) à la coordination du Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins
Le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins (RQUMM) a pour mandat d’organiser, de coordonner et de mettre en œuvre des mesures visant à réduire les mortalités accidentelles de mammifères marins, à secourir les animaux en difficulté, et à favoriser l’acquisition de connaissances auprès des animaux morts, dans les eaux du Saint-Laurent. Il est constitué d’une quinzaine de partenaires privés et publics répartis sur l’ensemble du territoire québécois.
Le centre d’appels Urgences Mammifères Marins traite environ 500 appels par année. Il assure l’enregistrement et le suivi des cas, évalue si une intervention est requise, fournit une assistance en ligne aux équipes d’intervention et sensibilise les témoins et le public.
La coordination du RQUMM et la gestion de son centre d’appels sont assurées par le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), un organisme à but non lucratif,voué à la recherche scientifique et à l’éducation pour la conservation des baleines du Saint-Laurent et de leur habitat.
DESCRIPTION DU POSTE
Nous sommes à la recherche d’une personne qui jouera un rôle central au sein du RQUMM. La personne recherchée supervisera l’équipe du centre d’appels Urgences Mammifères Marins. Elle participera également au traitement des appels et des cas, elle évaluera régulièrement l’application des protocoles et veillera à leur mise à jour avec le responsable scientifique. La personne recherchée assistera le coordonnateur du RQUMM dans la gestion et l’administration, elle assurera la liaison entre les membres et partenaires et orchestrera les plans de communication.
PRINCIPALES RESPONSABILITÉS
Le GREMM est une équipe marquée par la passion et la polyvalence de ses membres. Le candidat ou la candidate que nous recherchons devrait être en mesure, sous la supervision du coordonnateur et responsable scientifique et en étroite collaboration avec les autres membres de l’équipe, de remplir plusieurs des responsabilités décrites ci-dessous.
Son poste sera toutefois conçu sur mesure selon ses forces et sa complémentarité avec les autres membres de l’équipe.
Supervision du centre d’appels Urgences Mammifères Marins
- Gestion des ressources humaines (embauche, formation, horaires);
- Mise à jour des outils de travail (protocoles, fiches de signalement, permis d’intervention, demandes spécifiques des partenaires, bottin de contacts);
- Compilation de l’ensemble des informations recueillies et vérification du traitement de chaque cas;
- Organisation des rencontres d’équipe pour suivi et l’évaluation des cas ainsi que la rétroaction.
Responsable des communications
- Préparation de bilans hebdomadaires destinés aux partenaires et membres du Réseau;
- Rédaction et diffusion de communiqués de presse;
- Représentation comme porte-parole du Réseau devant les médias;
- Rédaction de chroniques hebdomadaires «Urgences Mammifères Marins» pour le site baleinesendirect.org;
- Diffusion sur les réseaux sociaux.
Assistance à la coordination
- Développement et entretien des relations avec les partenaires du RQUMM;
- Implication dans les demandes de subventions et la gestion des permis;
- Rédaction du rapport annuel;
- Organisation de l’assemblée annuelle, rédaction du compte-rendu et suivi.
EXIGENCES DU POSTE
Expérience
- Avoir un diplôme universitaire dans un domaine pertinent (sciences, communication);
- Avoir au moins 5 années d’expérience en coordination, gestion de projets ou dans un poste similaire impliquant des équipes multidisciplinaires;
- Expérience en gestion de crise et capacité à travailler dans un contexte d’urgence;
- Être compétent dans le domaine de la vulgarisation scientifique et en rédaction de contenu numérique;
- Connaissance du milieu des organismes à but non lucratif (OBNL), un atout;
- Expérience dans la gestion des médias, aptitudes dans la gestion de bases de données, connaissances des mammifères marins, du milieu marin, des pêcheries et de l’est du Québec, des atouts.
Profil et qualités
- Exceller dans le travail d’équipe et dans les relations interpersonnelles;
- Excellente capacité d’analyse et de résolution de problèmes;
- Sens de l’organisation et de la planification;
- Capacité à travailler sous pression;
- Polyvalence, débrouillardise et autonomie;
- Bon orateur, maitrise du français écrit et parlé, anglais avancé;
- Flexibilité quant à l’horaire de travail en fonction des cas en cours;
- Disponibilité pour assurer des gardes cellulaires soir/fin de semaine/fériés;
- Motivation à demeurer en poste pour une durée d’au moins deux ans.
CONDITIONS DE TRAVAIL, RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES
- Poste à temps plein;
- Salaire annuel : de 40 000 $ à 50 000 $;
- Durée du poste : souhaitée à long terme, avec période d’approbation de six mois;
- Possibilité de travailler de Québec ou de Tadoussac, avec déplacements occasionnels;
- Cellulaire et forfait fournis;
- Entrée en fonction prévue : dès que possible.
Autres avantages : ambiance de travail chaleureuse dans un secteur passionnant offrant l’opportunité de côtoyer des chercheurs et des spécialistes en éducation en environnement impliqués depuis plusieurs années dans les nombreux projets stimulants, bureaux au Centre culture et environnement Frédéric-Back (Québec) et à deux pas du fiord du Saguenay (Tadoussac), activités sociales saisonnières, possibilité de sortir en mer avec les équipes de recherche.
POUR POSTULER
Ce défi vous intéresse? Faites parvenir votre CV ainsi qu’une lettre de présentation à Josiane Cabana par courriel au [email protected].
Vous pouvez la contacter au 438-383-8234 pour toute question concernant l’offre d’emploi.
Date limite pour postuler: 16 mai 2018 à 17h
Nous remercions tous les candidats pour leur intérêt. Seuls les candidats retenus seront contactés.
11/04/2018
Stagiaire étudiant(e) en vulgarisation scientifique recherché(e)!
Le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) recherche un ou une stagiaire en rédaction scientifique et journalistique pour le webmagazine Baleines en direct(baleinesendirect.org et sa version anglaise whalesonline.org). Lu chaque semaine par des milliers de personnes de partout sur la planète, Baleines en directest la référence sur les baleines du Saint-Laurent.
L’organisme
Le GREMM est un organisme à but non lucratif voué à la recherche scientifique sur les baleines du Saint-Laurent et l’éducation pour la conservation du milieu marin. Fondé en 1985, le GREMM est avant tout une équipe de chercheur(e)s, de biologistes, de naturalistes et d’autres passionné(e)s engagé(e)s. Sa mission : mieux comprendre pour mieux protéger. L’équipe compte jusqu’à 30 personnes l’été, dont une dizaine occupent des postes annuels.
Les tâches
Sous la supervision de la rédactrice en chef, le ou la stagiaire aura pour tâches de participer à l’animation du webmagazine Baleines en direct et de collaborer aux bulletins hebdomadaires Portraits de baleines. Plus spécifiquement, la personne stagiaire :
- Participe aux réunions de production hebdomadaires ;
- Effectue des recherches et des entrevues et vulgarise l’information ;
- Écrit des articles et des reportages ;
- Met en ligne des articles sur la plateforme WordPress ;
- Prépare les infolettres ;
- Participe à l’animation des réseaux sociaux.
- Produit à l’occasion d’autres types d’écrits.
Le profil de la personne recherchée
- OBLIGATOIRE : Avoir été inscrit durant la session d’hiver aux études et y retournera à l’automne ;
- Étudier en biologie, en communications, en journalisme, en vulgarisation scientifique ou avoir une combinaison d’expériences et d’études pertinentes ;
- Être une personne curieuse ;
- Connaitre les mammifères marins et leur écosystème, un atout;
- Désirer apprendre sur différents sujets ;
- Maitriser le français et la nouvelle orthographe et avoir une très bonne connaissance de l’anglais écrit (la plupart des références à consulter sont en anglais) ;
- Faire preuve de rigueur professionnelle et de minutie ;
- Être capable de composer avec des délais serrés ;
- Avoir un bon sens de l’humour.
Modalités du stage
- Le stage se déroule à Tadoussac, dans les bureaux du GREMM au deuxième étage du Centre d’interprétation des mammifères marins (CIMM)
- Le stage se déroulera sur 10 semaines, du 18 juin au 25 aout.
- Semaine de 35 heures.
- Salaire de 16$/h.
- Un hébergement à Tadoussac à prix modique peut être disponible.
Si ce stage vous intéresse, veuillez envoyer votre candidature à Marie-Ève Muller, par courriel, au [email protected]. Vous pouvez communiquer avec elle au 418 780-3210 #4041.
Date limite pour poser sa candidature : 4 mai 2018.
12/03/2018
Le GREMM est à la recherche de préposé(e)s à la boutique
Description du poste
Le GREMM gère le Centre d’interprétation des mammifères marins (CIMM) à Tadoussac. Ce centre d’interprétation est la référence sur les baleines du Saint-Laurent. La boutique remet tous ses profits aux programmes de recherche du GREMM. Les préposé(e)s à la boutique travaillent donc dans un cadre stimulant, sous la supervision de la responsable de la boutique.
Résumé des tâches
Service à la clientèle, organisation et propreté des étalages
Tenue de caisse
Accueillir les visiteurs à leur entrée
Fournir de l’information sur les activités offertes
Répondre sommairement aux questions sur la région et les baleines
Aptitudes requises
Entregent, diplomatie, dynamisme et professionnalisme
Aptitudes pour le travail d’équipe
Motivation et une attitude positive
Honnêteté et ponctualité
Parler anglais est un atout majeur
Modalités de l’emploi
Mi-juin à mi-septembre (possibilité de prolongation)
Temps partiel (2 jours/semaine)
Salaire selon l’expérience
Veuillez faire parvenir votre curriculum vitae avant le 7 avril 2018 à Jeni Sheldon : [email protected]. Seules les candidatures retenues seront contactées pour une entrevue.