Baleines en direct est un magazine et une encyclopédie édités par le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), un organisme à but non lucratif voué à la recherche scientifique sur les mammifères marins, à l’éducation du public envers les enjeux liés aux écosystèmes marins et à leur conservation. Baleines en direct, c’est toute l’actualité sur les baleines du Saint-Laurent et d’ailleurs, des outils pour préparer votre rencontre avec elles, des spécialistes qui répondent à vos questions, bref, une façon de plonger dans l’univers des géants! Créé en 2000, ce site sans publicité dépend de l’appui de nombreux partenaires et des dons de nos lecteurs et lectrices.

L’équipe de Baleines en direct, c’est aussi l’équipe du GREMM, qui récolte des informations directement sur l’eau, qui prend des photos et des vidéos pour la recherche, qui rédige pour sensibiliser le public, qui vulgarise et vérifie les faits. À eux s’ajoutent des bénévoles, pigistes, stagiaires, traducteurs, tous et toutes passionnés par les baleines du Saint-Laurent.

Vous pouvez vous abonner à notre infolettre hebdomadaire en cliquant ici.

Le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) offre un stage au sein de son équipe. Le GREMM gère le Centre d’interprétation des mammifères marins, musée scientifique agréé par le ministère de la Culture et des Communications du Québec. Ce musée possède une collection de squelettes de baleines unique au Canada! Le GREMM édite aussi le magazine web Baleines en direct, lu chaque semaine par des milliers de personnes. Dans les médias et sur les réseaux sociaux, le GREMM rayonne et transmet les résultats de ses recherches au grand public.

Les tâches

Sous la supervision de la responsable des communications, le ou la stagiaire aura pour tâches d’assister aux tâches communicationnelles du GREMM et de ses multiples volets. Il travaillera au développement et au rayonnement de Baleines en direct et du Centre d’interprétation. Plus spécifiquement, la personne stagiaire :

• Participe aux réunions de production hebdomadaires ;
• Effectue des recherches et des entrevues et vulgarise l’information ;
• Écrit des articles et des reportages ;
• Écrit des textes muséaux;
• Met en ligne des articles sur la plateforme WordPress ;
• Prépare les infolettres ;
• Développe des calendriers de publications pour les réseaux sociaux;
• Développe un plan de marketing pour le musée;
• Produit à l’occasion d’autres types d’écrits, notamment en lien avec le 35^e anniversaire de l’organisme.

Le profil de la personne recherchée

• Être une personne curieuse et désirer apprendre sur différents sujets ;
• Maitriser le français et avoir une bonne connaissance de l’anglais écrit (la plupart des références à consulter sont en anglais);
• Avoir étudié en communications, en journalisme, en vulgarisation scientifique, en biologie ou avoir une combinaison d’expériences et d’études pertinentes ;
• Avoir moins de 30 ans et être admissible à Jeunesse Canada au travail;
• Connaitre les mammifères marins et leur écosystème (un atout);
• Avoir de l’expérience en interprétation de la nature ou en journalisme (un atout);
• Faire preuve de rigueur;
• Être une personne autonome et débrouillarde ;
• Avoir un bon sens de l’humour.

Modalité d’emploi

• Début de l’emploi : 30 novembre 2020
• Fin de l’emploi: 26 mars 2021
• 40 h par semaine
• Rémunération: 17,00$/h
• Possibilité de télétravail si la situation sanitaire l’oblige. 

Si cette opportunité d’apprendre et d’acquérir de l’expérience dans un milieu fascinant vous intéresse, veuillez envoyer votre lettre de présentation et curriculum vitae à Marie-Ève Muller, par courriel, au [email protected]. Suite à votre envoi, un accusé-réception vous sera envoyé. Seules les personnes retenues pour une entrevue seront contactées.

Pour en savoir plus sur notre organisation: gremm.org. 

Date limite pour poser sa candidature : 20 novembre 2020, à 16 h.

Titre du poste: Gestionnaire/Responsable de l’administration

Lieu de travail: Tadoussac ou Québec

Condition d’emploi: Temps plein (avec possibilité d’aménagement d’horaire)

Date d’entrée en fonction: janvier 2021

Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins

Le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) est un organisme à but non lucratif fondé en 1985. Le GREMM opère depuis sa base à Tadoussac, au Centre d’interprétation des mammifères marins, et de ses bureaux, au Centre culture et environnement Frédéric-Back à Québec. Le GREMM est une équipe marquée par la passion et la polyvalence de ses membres, qu’ils soient chercheurs, biologistes, naturalistes ou vulgarisateurs. L’équipe du GREMM compte actuellement 15 employés annuels et une quarantaine de saisonniers et entame une période de croissance. Notre mission : mieux comprendre pour mieux protéger. Pour en savoir davantage sur notre organisme, visitez le gremm.org.

Sommaire du poste

L’équipe du GREMM est à la recherche d’une personne qui souhaite contribuer au développement de stratégies et outils de gestion financière, administrative et humaine. Relevant directement des deux directeurs/fondateurs, la personne sera responsable de ::

• Développer les outils de budgétisation, les outils de suivi et de rédiger les rapports financiers;
• Assurer la reddition de compte du GREMM (rapports d’activités, rapports au CA et rapports annuels);
• Développer et gérer des outils/stratégies de gestion des ressources humaines (conditions de travail, contrats, salaires, politiques, recrutement, etc.);
• Être responsable des achats, assurances et entretien des ressources immobilières (maisons, musée, entrepôt, voitures et bateaux);
• Participer au développement d’outils de planification stratégique et appuyer le conseil d’administration et le comité de direction dans la mise en œuvre de la stratégie;
• Appuyer la direction dans l’organisation et le suivi des différentes instances de gouvernance (CA, assemblée des membres et comités de direction);
• Appuyer l’équipe dans la recherche de financement organisationnel et par projet en contribuant au montage financier des demandes et appuyer l’équipe de projet en gestion, administration et finance lorsque nécessaire;

Et de manière générale, contribuer à la mission de l’organisation et faciliter l’avancement de l’équipe dans ses champs d’expertise.

Exigences

• Détenir une combinaison pertinente d’expérience et de formation en lien avec la gestion de la croissance, le développement d’un organisme et l’administration;
• Être une personne débrouillarde, structurée, polyvalente, motivée et agréable;.
• Excellentes compétences rédactionnelles en français et anglais fonctionnel, un atout.
• Entrée en poste prévue: semaine du 11 janvier 2021

Faites-nous parvenir un CV et une lettre de motivation à l’attention de Patrice Corbeil, d’ici le 15 novembre à minuit à [email protected].

GATINEAU, le 2 septembre 2020 – Grâce à un financement du gouvernement du Québec pour un projet de simulateur des interactions entre navigation et bélugas, des chercheurs de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) constatent l’importance insoupçonnée du fjord pour les bélugas et recommandent un moratoire sur l’augmentation du trafic maritime dans le Saguenay. 

« Le béluga du Saint-Laurent est une espèce emblématique du Québec et se trouve malheureusement en voie de disparition. Son importance patrimoniale, écologique, et même économique appelle à une grande prudence sur l’autorisation de projets pouvant affecter sa survie », estime Jérôme Dupras, co-chercheur du projet et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en économie écologique de l’UQO.

Les résultats de la première année de ce projet de recherche de cinq ans sur les interactions entre navigation et bélugas sont inquiétants: au moins 50 % des animaux et 67 % des femelles fréquentent le fjord du Saguenay. Cette découverte est déterminante: en tenant compte des caractéristiques sociales complexes des bélugas, les niveaux d’exposition au bruit des navires prédits par le simulateur peuvent être trois fois plus élevés qu’en les ignorant. Pour le moment, le Saguenay constitue un refuge acoustique naturel. 

Il est impératif de prendre le temps de mener une évaluation adéquate et complète de l’exposition des baleines à la navigation grâce au simulateur mis au point par les experts avant d’autoriser de nouveaux projets augmentant le trafic maritime. La suite du projet devrait permettre d’évaluer l’efficacité des différentes approches possibles pour atténuer ces impacts pour 2023. 

« Nos résultats remettent en question la validité des études d’impact acoustique réalisées à ce jour pour le béluga. Avec l’engagement de tous les acteurs des secteurs public et privé, notre simulateur sur lequel je travaille depuis 15 ans permettra de concilier la navigation avec la présence des baleines. D’ici là, on ne doit pas précipiter des décisions qui pourraient avoir des effets écologiques dommageables et   irréversibles », recommande Clément Chion, directeur du Laboratoire interdisciplinaire de simulation socioécologique de l’UQO et directeur du programme.

« C’est une percée majeure. Tout ce que nous avons appris sur les bélugas depuis 35 ans a nourri ce modèle de simulation. On doit mieux comprendre l’impact de cette augmentation, mais surtout comment en atténuer ou compenser ses effets pour assurer la survie des bélugas du Saint-Laurent », prévient Robert Michaud, directeur scientifique du GREMM. 

Le financement octroyé en 2018 par le ministère de la Faune, de la Forêt et des Parcs du Québec permet de développer un simulateur pour prédire l’exposition des bélugas au bruit et à la navigation. Il permet aussi d’évaluer les impacts de l’augmentation du trafic maritime et de plaisance dans le Saguenay et le Saint-Laurent ainsi que les meilleures avenues pour diminuer le bruit sous-marin. 

Les chercheurs continueront le travail avec le gouvernement ainsi qu’avec les acteurs de l’industrie maritime et de la conservation pour évaluer l’efficacité des différentes approches possibles en vue d’atténuer les impacts de la navigation sur la population de bélugas. Il est encore temps de bien faire les choses et de trouver ensemble des solutions pour réduire l’impact du transport marchand sur le béluga et les autres baleines du Saint-Laurent.

Éléments de contexte:

·   Le gouvernement du Québec a octroyé en 2018 une somme de 2,09 M de $ pour la création d’un programme scientifique permettant le développement d’un outil d’aide à la décision (simulateur) visant à mieux protéger le béluga du Saint-Laurent dans un contexte de développement des activités maritimes.

·     Le béluga du Saint-Laurent est en voie de disparition et subit un déclin depuis le début des années 2000 ainsi qu’une hausse sans précédent de la mortalité de femelles en âge de se reproduire et de nouveau-nés depuis 2010.

·       Le bruit sous-marin fait partie des trois menaces principales au rétablissement du béluga du Saint-Laurent. Un plan d’action pour réduire la pollution sonore dans l’habitat estival du béluga du Saint-Laurent a été adopté en 2020, en vertu de la Loi sur les espèces en péril au Canada.

·       Une autre étude majeure menée par Pêches et Océans Canada est en cours pour mieux évaluer les effets du bruit sous-marin sur les bélugas du Saint-Laurent et ses résultats devraient paraître en 2022. 

Liens connexes :

·      Pour prendre connaissance du rapport synthèse : https://cdn-cms.f-static.net/uploads/4096923/normal_5f4d58b607ed6.pdf  

·      Pour prendre connaissance du rapport complet : https://cdn-cms.f-static.net/uploads/4096923/normal_5f3ed21f7142e.pdf 

·      Pour obtenir des images : https://bit.ly/32czUjw

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Informations

Gilles Mailloux, directeur des communications, Université du Québec en Outaouais (UQO) 819 962-0845 cellulaire /[email protected]

Marie-Ève Muller, responsable des communications, Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), 418 717-6061, [email protected]

Tu aimes le travail structuré? Tu maîtrises le logiciel Accomba? Tu aimes les chiffres? Tu as de l’expérience! Rejoins une équipe dynamique dans le domaine de la recherche, l’éducation et la conservation sur les baleines du Saint-laurent! Un emploi stimulant dans un milieu emballant!

Le GREMM est un organisme à but non lucratif voué à la recherche scientifique et à l’éducation sur les baleines du Saint-Laurent. Fondé en 1985, le GREMM opère depuis sa base à Tadoussac, au Centre d’interprétation des mammifères marins. Le GREMM est une petite équipe marquée par la passion et la polyvalence de ses membres, qu’ils soient chercheurs, biologistes, naturalistes ou vulgarisateurs. Notre mission: mieux comprendre pour mieux protéger. Notre méthode: étudier les baleines et raconter leur histoire.

Résumé des tâches

• Réception téléphonique
• Gestion des courriels
• Envoi et réception de courrier/colis/télécopies
• Saisie de la paie (Desjardins EmployeurD)
• Facturation, paiements et dépôts (Acomba)
• Rapports des revenus boutique (Système BEST)
• Saisie de données/statistiques (logiciel Excel)
• Gestion des réservations de groupes
• Gestion des commandes de fournitures de bureau
• Autres tâches reliées à l’emploi

Note : La firme comptable BDO effectue les conciliations, remises de taxes et Mission d’examen.

Aptitudes requises

• Entregent, polyvalence et professionnalisme
• Sens de l’initiative et bonne structure administrative
• Capacité à travailler sous pression (haute saison)
• Maîtrise du français parlé et écrit, bonne connaissance de l’anglais
• Connaissance du logiciel Acomba et Excel
• DEP en administration et en comptabilité ou expérience pertinente 

Modalité d’emploi

• Travail à Tadoussac, au Centre d’interprétation des mammifères marins
• Temps plein 
• Salaire : selon la politique salariale
• Entrée en poste dès que possible

Veuillez faire parvenir votre curriculum vitae à  M. Patrice Corbeil, directeur: [email protected].

Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM)
108, rue de la Cale Sèche, Tadoussac (QC), G0T 2A0
418 235-4701 

Après des mois de travaux, un chantier interrompu par les mesures de lutte à la propagation de la COVID-19 et de nombreux défis, le Centre d’interprétation des mammifères marins s’apprête à rouvrir ses portes! Dès le 1^eraout, les visiteurs qui franchiront le seuil de la salle (vêtus de leur masque) auront le souffle coupé. Ils découvriront une exposition renouvelée et une collection de squelettes unique. 

«C’est un rêve devenu réalité», se réjouit Patrice Corbeil, directeur du Centre d’interprétation des mammifères marins (CIMM). Depuis 2015, celui qui est aussi directeur des programmes éducatifs du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) trimballe son projet d’agrandissement de la salle d’exposition et d’intégration de nouveaux squelettes. Il aura fallu près de trois ans pour réunir les 1,5 million de dollars nécessaires, deux ans pour préparer les squelettes et neuf mois pour compléter le chantier. 

«C’est vraiment touchant de les voir mis en beauté comme ça», s’émeut Michel Martin, monteur de squelette et naturaliste sénior du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins. Avec son collègue Patrick Bérubé, il a passé les derniers mois avec les ossements, les nettoyants, les réparant lorsque nécessaire et les assemblant. Au cours des derniers jours, ils ont ajusté les angles de chaque os. Maintenant, les baleines sont fin prêtes à être admirées. 

«Mon squelette préféré est celui du rorqual commun. Peut-être parce que c’est celui qui nous a donné le plus de fil à retordre dans la préparation. Mais peut-être aussi parce que comme ça, survolant le CIMM, il montre toute sa splendeur», réfléchit Michel Martin. Il ne quittera pas longtemps ses squelettes, lui qui sera naturaliste dans la salle d’exposition tout l’été. 

Éclairer les baleines du musée

Les dernières retouches terminées, une équipe d’éclairagistes dirigée par l’artiste muldisciplinaire Caroline Ross habille de lumière les squelettes. Le public pourra admirer le «Ballet des baleines», une activité interprétative en sons et lumières qui met en valeur la collection unique au Canada. 

Si les squelettes en jettent plein les yeux, les oreilles ne seront pas en reste. Les espèces présentées dans l’exposition vocalisent aussi dans la trame sonore signée Normand-Pierre Bilodeau. 

«Il me reste encore plusieurs rêves pour le CIMM. Je voudrais “habiller les squelettes” avec la réalité augmentée, de leur redonner leur peau. J’imagine une salle d’immersion entièrement dédiée aux bélugas qui nous permet de les voir encore plus vrais que nature. J’espère augmenter l’interactivité dans la salle d’exposition. Et qui sait, peut-être trouver un squelette d’épaulard… Là, nous aurions vraiment une collection complète», sourit Patrice Corbeil. 

Des ajustements pour la santé publique

Compte tenu de la situation, tous les visiteurs et visiteuses devront porter un masque pour entrer dans le Centre d’interprétation des mammifères marins. Des stylets à usage unique selon les normes de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) seront prêtés pour actionner les bornes interactives. Exceptionnellement, la salle de projection ne sera pas ouverte au public. Le cours de chants de baleines ne sera pas non plus donné. 

À l’extérieur, des activités d’interprétation en présence de bélugas ou de petits rorquals seront données sur les rochers à proximité du CIMM. Une distance de deux mètres doit être gardée avec la naturaliste qui animera l’activité. 

Un effort collectif

Pour la réfection de son Centre d’interprétation des mammifères marins, le GREMM a compté sur le soutien financier de Développement économique Canada, Patrimoine canadien, Tourisme Québec, Tourisme Côte-Nord et de la MRC Haute-Côte-Nord. 

Pour les trois nouveaux squelettes, une centaine de bénévoles ont mis la main à la pâte pour récupérer les ossements lors des nécropsies des baleines échouées sur les rives. Découvrez dans l’exposition comment on prépare un squelette pour l’amener au musée!

Pour en savoir plus 

Le Centre d’interprétation des mammifères marins

L’aventure de Piper (Baleines en direct, 02/09/2015)

Ma semaine à l’entrepôt des baleines (Baleines en direct, 07/01/2019)

Avancement de la préparation des squelettes (Baleines en direct, 03/02/2020)

La mâchoire d’une baleine prend forme (ICI Radio Canada, mai 2020)

Deuxième vie à Tadoussac pour le rorqual à bosse échoué à Godbout (Baleines en direct, 12/04/2020)

1-877-722-5346, le numéro à composer en tout temps si vous voyez un mammifère marin (phoque ou baleine) en difficulté ou mort. Il vous mettra en communication avec l’équipe du Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins. Le Réseau est coordonné par le GREMM et mandaté par Pêches et Océans Canada.

Pour suivre le cas du rorqual à bosse à Montréal, c’est par ici.

Quand appeler le 1 877 722-5346?

• Si vous voyez une baleine échouée vivante ou morte
• Si vous voyez une carcasse de baleine ou de phoque
• Si vous voyez une baleine empêtrée dans du matériel
• Si vous voyez une baleine ou un phoque blessé sur l’eau ou sur la rive
• Si vous voyez une baleine ou un phoque être harcelé ou dérangé par des humains
• Si vous voyez une baleine ou un phoque hors de son secteur habituel

Avant de tenter toute intervention, contactez le 1-877-722-5346. Une intervention mal faite peut entrainer de graves conséquences pour l’animal ou pour vous. La personne qui vous répondra vous posera des questions pour obtenir des informations sur le cas et tenter d’identifier l’espèce touchée. Elle pourra vous demander de lui envoyer des photos, si possible.

À la suite de votre appel, un plan d’action sera établi. Selon la situation, un ou des bénévoles seront envoyés sur place pour documenter ou intervenir. Selon la gravité, une opération de sauvetage ou de récupération de la carcasse pourra être organisée. Les spécialistes ont des formations et des permis qui leur permettent d’intervenir de façon sécuritaire pour eux et pour l’animal.

Le Réseau d’observation de mammifères marins (ROMM) et le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) offrent une formation en ligne pour les plaisanciers et kayakistes naviguant dans le Saint-Laurent et le fjord du Saguenay. Développée en partenariat avec Parcs Canada et Pêches et Océans Canada, cette formation est rapide à compléter, gratuite et bilingue.

Intitulée « Naviguer dans l’habitat des baleines », la formation permet d’acquérir des connaissances sur les baleines et sur les règlements en vigueur pour les protéger. Elle est également adaptée selon les types d’embarcations : kayak, voilier ou bateau à moteur. La formation prend entre 30 et 45 minutes à compléter et elle est accessible autant sur mobile que sur ordinateur.

« Dans le cadre d’un sondage réalisé en 2018 par le ROMM, les plaisanciers naviguant dans l’habitat des baleines ont transmis un message clair : ils veulent participer à la protection des mammifères marins. La formation répondra à ce besoin en leur donnant toute l’information nécessaire pour connaître les règlements et les appliquer correctement », explique Esther Blier, directrice du ROMM.

« La protection des baleines, surtout des populations en péril comme celle du béluga du Saint-Laurent, est l’affaire de tous les usagers et usagères du fleuve. Avec cette formation, nous voulons faire découvrir les baleines et sensibiliser les plaisanciers et kayakistes à leur impact potentiel sur elles », souligne Robert Michaud, président du GREMM.

Prêts à approfondir vos connaissances sur les baleines et la navigation dans leur habitat ? Rendez-vous sur navigationbaleines.ca ! Un certificat symbolique est remis lorsque la formation est suivie avec succès.

Ce projet a été financé dans le cadre du Programme de l’intendance de l’habitat pour les espèces en péril de Pêches et Océans Canada et avec le soutien du programme Faune en danger, de la Fondation de la faune du Québec.

Information :

Andréanne Forest, Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), [email protected].

Sonia Giroux, Réseau d’observation de mammifères marins, 581 673-1384 [email protected].

Lieu de travail : Centre d’interprétation des mammifères marins (CIMM), Tadoussac

Description du poste

Le Responsable de l’accueil du GREMM travaille au Centre d’interprétation des mammifères marins (CIMM) à Tadoussac, le centre de références et d’actualités sur les baleines et le Saint-Laurent. Son exposition met en valeur une collection de squelettes unique au Canada, présente les avancées de la recherche scientifique et explique les enjeux qui touchent l’écosystème marin du Saint-Laurent.

Le CIMM est le musée le plus visité de la Côte-Nord, accueillant plus de 35 000 personnes par année. C’est une expérience incontournable ! Cette année, le CIMM s’agrandit pour accueillir trois nouveaux géants : un squelette de baleine noire, un squelette de rorqual commun et un squelette de rorqual à bosse!

Principales tâches

• Assurer la supervision et la formation de l’équipe de préposés à l’accueil
• S’assurer du bon fonctionnement du poste d’accueil
• Participer à l’élaboration d’une stratégie d’amélioration du service d’accueil
• Participer à l’organisation d’évènements (spectacles, conférences, lancement, etc.)
• Assurer le suivi des réservations de groupe
• Assurer des tâches comme préposé à l’accueil:
  • Accueillir les visiteurs à l’entrée du CIMM, expliquer la mission de l’organisme, détailler les activités de la visite et effectuer les transactions de caisse.
  • Répondre aux questions des visiteurs sur la région et son offre touristique. Les diriger vers les bonnes sources d’information.
  • Accueillir les groupes scolaires et les voyages organisés à leur arrivée au CIMM.
  • Offrir de courtes capsules d’interprétation sur la présence des baleines dans le secteur. 

Profil recherché

• Formation en tourisme, communication, interprétation du patrimoine ou tout domaine connexe
• Expérience pertinente en service à la clientèle
• Facilité à travailler avec le public, entregent et dynamisme
• Leadership (expérience en gestion d’équipe, un atout)
• Capacité d’adaptation et bonne gestion du stress
• Maitrise du français parlé et écrit et bonne connaissance de l’anglais
• Professionnalisme et polyvalence
• Esprit de synthèse, rigueur
• Esprit d’équipe

 Modalité d’emploi

• Durée: 1^ermai au 13 novembre 2020
• Semaines de formation rémunérées
• 40 h par semaine
• Rémunération selon la politique salariale
• Hébergement à prix modique à proximité du travail

Pour postuler

Veuillez faire parvenir votre candidature (CV et lettre de motivation) à Mélanie Bourque, chef-naturaliste: [email protected].

Si vous n’êtes pas citoyen ou résident canadien, vous devez détenir un permis de travail.

Suite à votre envoi, un accusé de réception vous sera envoyé. Seuls les candidats retenus seront contactés pour une entrevue.

Pour en savoir plus sur notre organisation: gremm.org/education

Titre de la maitrise: Concertation et co-construction pour réduire l’exposition des baleines au bruit sous-marin cumulatif de la navigation dans l’estuaire du Saint-Laurent et la rivière Saguenay, Québec, Canada

Objectif : Développer et déployer une approche de concertation multiacteur visant à co-construire des scénarios réalistes de réduction du bruit sous-marin de la navigation dans l’habitat estival de la population du béluga du Saint-Laurent.

Description : La population du béluga du Saint-Laurent est actuellement placée sur la liste des espèces en voie de disparition d’après la Loi sur les espèces en péril du Canada et la Loi sur les espèces menacées et vulnérables du Québec. D’autres espèces de baleines fréquentant l’estuaire du Saint-Laurent comme le rorqual bleu ou le rorqual commun figurent également sur la liste des espèces en péril au Canada. Plusieurs menaces au rétablissement de ces espèces sont reliées aux activités de navigation dans leur habitat estival, à savoir l’estuaire du Saint-Laurent (ESL) et la rivière Saguenay. Pour oeuvrer à leur rétablissement, il faut atténuer les menaces prioritaires, incluant celles occasionnées par la navigation à savoir l’exposition au bruit sous-marin, les collisions et le dérangement.

La concertation des acteurs de la navigation impliqués dans la co-construction de scénarios de conservation s’est avérée une approche efficiente pour mettre en place des mesures réduisant les risques de collision entre navires marchands et grands rorquals dans l’ESL. La réduction de l’exposition des baleines au bruit sous-marin de la navigation est un problème complexe qui requiert notamment la participation active de l’ensemble des acteurs de la chaîne de transport maritime dans la concertation (p.ex. ports, clients/utilisateurs des services de transport marchand).

L’étudiant(e) recensera et caractérisera les initiatives internationales, nationales, régionales et locales visant à réduire le bruit sous-marin de différents segments de la navigation (p.ex. Organisation maritime internationale, Alliance Verte, Plan de protection des Océans, programme ECHO). Parallèlement, les portraits détaillés des acteurs de la chaîne du transport maritime et de ceux des autres segments de la navigation dans l’habitat estival du béluga du Saint-Laurent seront réalisés. Par la suite, l’étudiant(e) proposera un cadre de travail (c.-à-d. cibles de réduction du bruit sous-marin) et un plan de concertation des parties prenantes de la navigation qui sera arrimé aux initiatives recensées aux différentes échelles de gouvernance. Les paramètres du cadre de travail seront co-construits avec des biologistes et experts sur la base des caractéristiques écologiques des baleines dans l’ESL et la rivière Saguenay.

Le/La candidat(e) recherché(e) devra faire preuve de dynamisme, autonomie, détermination, curiosité, initiative et créativité en plus de démontrer d’excellentes capacités de travail en équipe. Il/Elle sera encouragé(e) à voyager pour des communications scientifiques, et des rencontres avec des partenaires, collaborateurs et parties prenantes. La subvention de recherche provenant du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, le/la candidat(e) sélectionné(e) participera activement à la production de livrables pour le gouvernement du Québec.

Exigences: Le/La candidat(e) doit avoir complété un baccalauréat en écologie & environnement, géographie ou sciences connexes et avoir des connaissances dans le déploiement d’approches de concertation (p.ex. organisation d’ateliers collectifs). Il/Elle devra démontrer une excellente capacité à communiquer à l’écrit et à l’oral en français et en anglais. Il/Elle doit avoir un dossier académique qui lui permet de participer aux concours de bourses de maîtrise du FRQNT et CRSNG. Les expertises et compétences suivantes seront considérées comme des atouts:

• Conduite de processus de co-construction;
• Écologie des mammifères marins;
• Expérience sur des enjeux reliés au bruit sous-marin.

Début du projet: Septembre 2020

Bourse: 17 000$/an pour 2 ans + budget pour conférences et formations

Superviseurs: Prof. Clément Chion & Prof. Jérôme Dupras – Université du Québec en Outaouais. La maitrise est en collaboration avec le GREMM.

Lieu de travail: Gatineau, Ripon ou Montréal (Québec, Canada)

Postuler:

Veuillez envoyer un relevé de notes de baccalauréat, une lettre de motivation, un CV et le nom et les coordonnées de trois références à Clément Chion et Jérôme Dupras: [email protected], j[email protected].

L’examen des candidatures se poursuivra jusqu’au 20 avril 2020 ou jusqu’à ce qu’un/une candidat(e) ait été sélectionné(e).